Les sept accusations portées contre l’ex-président américain trouvent leur fondement dans des documents d’une importance capitale. Ces derniers auraient été découverts lors d’une perquisition au sein de sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.

Selon les procureurs, ces dossiers contiennent des secrets d’État, des informations hautement confidentielles que tout ancien fonctionnaire est tenu de restituer à l’État.

Parmi ces documents se trouve une pièce particulièrement intrigante qui fait écho à la contestée élection présidentielle de 2020 : une correspondance détaillant le comportement de Trump suite à la manifestation du 6 janvier 2021 au Capitole, moment où Joe Biden a été officiellement confirmé vainqueur de l’élection.

Donald Trump, qui n’en est pas à son premier déboire judiciaire, a réagi via son site Internet Truth Social, indiquant qu’il se présenterait devant le tribunal la semaine prochaine.

Malgré ces lourdes accusations, l’ancien chef d’État a réitéré son ambition de briguer un nouveau mandat présidentiel.

De son côté, Jim Trusty, l’avocat de l’ex-président, a confirmé que son client faisait l’objet de plusieurs accusations, notamment possession illégale de documents contenant des secrets d’État, complot en vue de nuire au gouvernement, mensonges aux autorités, et entrave à la justice.

Dans ce contexte chargé, la situation de Trump divise profondément le pays. Certains de ses partisans, particulièrement au sein du parti républicain, crient à l’instrumentalisation de la justice par l’administration Biden. Cette dernière, selon eux, utiliserait le système judiciaire comme un outil politique afin de discréditer l’ancien président.

Quant à la possibilité d’un retour de Trump à la Maison-Blanche, David Super, professeur de droit à l’Université de Georgetown, a affirmé que malgré sa convocation judiciaire, rien n’empêche techniquement l’ex-président de se présenter à l’élection présidentielle, même si les charges sont toujours en cours.

Dans un climat politique déjà tendu, l’avenir de Trump s’annonce orageux. Déjà inculpé en avril dernier pour une série de 34 chefs d’accusation liés à un versement non divulgué à une célébrité du cinéma avant l’élection présidentielle de 2016, l’ancien chef d’État pourrait cette fois-ci se retrouver derrière les barreaux si les accusations actuelles s’avèrent fondées.

Donald Trump a été convoqué par le tribunal de Miami