Plus d’une centaine de groupes armés actifs sévissent à l’Est de la RDC avec des contextes de naissance, des ramifications, des motivations, des pratiques et des soutiens divers et variés. Les violences déclenchées par la Codeco, les représailles menées les autres communautés ont un impact humanitaire et social catastrophique pour la région et les habitants.

La Codeco a eu une impacte humanitaire grave au de contribuer au déplacement de plus du tiers de la population de l’Ituri.

La Codeco, forte de son alliance avec le gouvernement congolais, vient d’étendre son territoire vers la localité de Kafe non loin du lac Albert où ils rançonnent les populations. Ils vont jusqu’à attaquer les populations de Mahagi qui se rendent vers Tchomia ou Kasenyi.

Ils contrôlent maintenant les territoires de Mahagi, Djugu et Irumu le long du littoral du lac Albert.
Codeco en Ituri, ADF à Beni et ses environs, les FDLR, Nyatura dans le Masisi et Rutshuru, Mai Mai dans le Sud Kivu, aux portes de Kinshasa l’insécurité explose les « Mobondo » sont dans le Mai-Ndombe, le Kwango pendant que la capitale fait face aux Kulunas.

Pour les esprits les plus lucides, la RDC est confrontée à une série de défis considérables qui nécessitent une analyse profonde et multidimensionnelle. Ils sont le reflet d’une situation ancienne et délicate.

La réponse à de tels défis devrait être multidimensionnelle avec une forte composante politique et sociale. Car la RDC a grandement besoin de vastes réformes structurelles pour aboutir à une stabilisation et une sécurité durable.

Ces réformes concernent fondamentalement la restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, le développement des infrastructures et des services sociaux de base inexistants à ce jour. Et le chantier de la lutte contre la corruption et ses avatars qui ont installé une méfiance de la population envers les représentants de l’Etat.

Cette corruption endémique est un domaine qui appelle une attention particulière et urgente. Elle est la plaie qui mine ce pays et freine son développement depuis l’indépendance. Elle doit être combattue de manière méthodique, systématique et sans compromis. Cela nécessite une grande transparence, des contrôles efficaces et des sanctions pour les coupables.

Il est aussi crucial de sensibiliser les citoyens sur les méfaits de la corruption et promouvoir une culture d’intégrité et de responsabilité.

Depuis 2017, la milice Codeco aux mains du vice-président de l’assemblée provinciale de l’Ituri sème la mort et la désolation.