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Guinée : crise à la Commission électorale, son président écarté

Redigé par
Le 6 juillet 2017 à 11:09

En Guinée, à la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ce n’est plus la lune de miel entre le président de l’Institution en charge des élections et les autres commissaires. Bakary Fofana, en poste depuis 2012, est décrié depuis plusieurs mois par ses collègues pour une présumée gestion opaque des finances et du fonctionnement de la Céni. Une écrasante majorité des commissaires ont donc décidé de lui retirer leur confiance.
Dix-huit sur dix-neuf commissaires présents sur les vingt-trois (...)

En Guinée, à la Commission électorale nationale indépendante (Céni), ce n’est plus la lune de miel entre le président de l’Institution en charge des élections et les autres commissaires. Bakary Fofana, en poste depuis 2012, est décrié depuis plusieurs mois par ses collègues pour une présumée gestion opaque des finances et du fonctionnement de la Céni. Une écrasante majorité des commissaires ont donc décidé de lui retirer leur confiance.

Dix-huit sur dix-neuf commissaires présents sur les vingt-trois désormais que compte la Céni ont écrit une motion à un vote de défiance pour démettre Bakary Fofana de ses fonctions de président de l’institution. « Nous avons constaté dans le fonctionnement de notre institution qu’il y avait un certain nombre d’irrégularités. Donc nous avons estimé qu’il était urgent, à ce titre-là, de mettre en place un certain nombre d’organes qui garantiraient mieux le bon fonctionnement et qui garantiraient mieux la transparence et notamment la transparence sur des questions financières », estime Etienne Soropogui, membre de la Céni.

C’est pourquoi des commissions ont été mises en place pour permettre une meilleure lisibilité dans la gestion de l’institution et pour le respect des décisions prises lors des plénières. Décisions qui n’ont jamais été appliquées sous le magistère de Fofana, toujours selon Etienne Soropogui : « Un président dont le rôle premier est de veiller à ce que les décisions que nous prenons soient respectées, dès l’instant qu’il s’oppose à l’application de ces décisions, il n’a plus la légitimité de présider aux destinées de notre institution ».

En attendant, maître Amadou Salifou Kébé, responsable du département juridique de la Céni, a été porté à la tête de l’institution en remplacement de Bakary Fofana, qui n’a pas souhaité faire de commentaires pour le moment.

Avec Rfi


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