Djibouti a officiellement lancé l’un des quatre nouveaux ports conçus pour renforcer sa position en tant que centre continental de transit, a déclaré mercredi l’autorité portuaire du pays.

Situé sur deux des trois routes d’expédition les plus fréquentées dans le monde, le port multifonction de Doraleh qui relie l’Asie, l’Afrique et l’Europe, constitue une plate-forme stratégique pour les activités maritimes au niveau mondial.

« Le port de Djibouti est une porte d’entrée vers l’une des régions à plus forte croissance du monde avec 30 000 navires qui y transitent chaque année », précise le communiqué.

Le port de Doraleh qui a été considérablement modernisé dans le cadre du plan de mise en place de la plus grande zone de libre-échange d’Afrique, pour un budget de 590 millions $ en grande partie financé par la Chine.

Le terminal de vrac à Doraleh a une capacité de 2 millions de tonnes de fret par an et offre un espace pour stocker 100 000 tonnes d’engrais, 100 000 tonnes de céréales et des entrepôts pour d’autres types de biens, précise l’agence britannique.

De plus, le terminal de vrac pourrait gérer plus de 6 millions de tonnes de cargaison chaque année, tandis que le terminal roulier, dispose de 40 000 emplacements pour accueillir des véhicules et machines.

Le pays de la corne de l’Afrique gère également environ 95% des importations de l’Ethiopie, le géant voisin dont la population atteint près de 99 millions de personnes.

Le communiqué de l’autorité portuaire révèle également que Djibouti traite principalement les marchandises en provenance d’Asie, qui représentent près de 60% du trafic. En 2015, le trafic total vers Djibouti a augmenté de 20 % à 5,7 millions de tonnes.

Deux autres ports destinés à l’exportation de sel et de potasse seront ouverts le mois prochain, annonce Reuters.

Avec une population 876 000 habitants, le petit pays de la corne de l’Afrique accueille de grandes bases navales américaines et françaises et chinoises.

Avec Reuters