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Viol d’une lycéenne au Tchad : cinq personnes ont été arrêtées .

Redigé par IGIHE
Le 17 février 2016 à 09:59

Au lendemain des manifestations organisées suite au viol d’une jeune fille, le procureur général de la Cour d’appel de N’Djamena a annoncé mardi l’ouverture d’une information judiciaire et l’arrestation de cinq personnes. Cinq personnes ont été interpellées et déférées devant le parquet de N’Djamena, a annoncé mardi 16 février le procureur général de la Cour d’appel, Bruno Mahouli Louapambe, lors d’un point presse. Il s’agit de Mahamat Bichara, Hassa Al-Hassine Fadoul, Abdel-Malick Moussa, Salahadine Moussa (...)

Au lendemain des manifestations organisées suite au viol d’une jeune fille, le procureur général de la Cour d’appel de N’Djamena a annoncé mardi l’ouverture d’une information judiciaire et l’arrestation de cinq personnes.
Cinq personnes ont été interpellées et déférées devant le parquet de N’Djamena, a annoncé mardi 16 février le procureur général de la Cour d’appel, Bruno Mahouli Louapambe, lors d’un point presse. Il s’agit de Mahamat Bichara, Hassa Al-Hassine Fadoul, Abdel-Malick Moussa, Salahadine Moussa Faki, Mahamat Baradine Hissein.

Quatre autres jeune hommes recherchés seraient sur le point d’être arrêtés, a-t-il précisé.

Manifestations

Ils sont soupçonnés d’avoir participé au viol d’une jeune fille, identifiée sous le nom de Zouhoura. Quelques heures après les faits, les auteurs présumés mettaient en ligne une vidéo – retirée depuis – montrant la victime en larmes.

L’affaire a fait grand bruit au Tchad, où le viol reste tabou. Lundi matin, les camarades de lycée de la jeune fille et d’autres jeunes se sont rassemblés devant le domicile de la victime pour marcher en direction du palais de justice afin de réclamer « réparation pour Zouhoura ». Une revendication également portée sur les réseaux sociaux.

La manifestation a violemment été dispersée par la police anti-émeutes, selon des manifestants et la police. L’un des protestataires est mort lors de la dispersion, a confirmé le procureur.

Déby se dit « scandalisé »

Face à l’ampleur de l’affaire, le président Idriss Déby Itno a réagi à la polémique dénonçant l’impunité des familles de hauts dignitaire du régime. « C’est en père de famille scandalisé que je réagis (…) à cet acte barbare, ignoble et innommable », a déclaré le chef de l’État dans un communiqué publié sur le compte Facebook de la présidence.

« Dès que nous avons pris connaissance de ces images et sans qu’aucune plainte ne soit déposée à notre parquet, nous avons déclenché l’action publique en instruisant la Direction de la police judiciaire pour mener des enquêtes », s’est empressé de préciser le procureur général.

Avec jeuneafrique.com


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