Bassel a 17 ans, et il a perdu l’usage de ses jambes il y a quatre ans après avoir été blessé dans un bombardement en Syrie. Aujourd’hui, réfugié au Liban, c’est en pratiquant le violon, dans un centre soutenu par l’Unicef, qu’il essaie de tourner la page.
« Je ne reçois pas de soutien pour faire de la rééducation, des mouvements, je le fais par moi-même. Avant, je me sentais très honteux, je restais loin des gens. Grâce au violon je me suis adouci, envers moi, envers tout », raconte le jeune homme.
En Syrie, l’une des priorités de l’Unicef, c’est de permettre aux enfants mutilés par la guerre de poursuivre leur scolarité. Il s’agit aussi d’éviter qu’ils soient davantage marginalisés, en sensibilisant au handicap physique.
« Il y a une réticence d’en parler. Il y a une sorte de gêne. Donc pour l’Unicef, un de nos efforts est la sensibilisation de la population à ce handicap qui est une des conséquences d’une guerre dont les enfants ne sont nullement responsables », explique Geert Cappelaere, directeur régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Pour les enfants, le risque de graves blessures de guerre demeure même dans les régions syriennes ou le conflit a baissé en intensité, à cause de la présence de mines et d’engins non explosés.
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