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Urgent

L’armée congolaise chasse et éparpille les fdlr et tout le monde est quitte

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 27 février 2015 à 04:03

"A présent, Mulenge et les villages environnants n’ont plus de FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) donc il n’y a plus des combats dans ces centres, mais nous poursuivons les combats dans les grandes forêts où les FDLR se sont retranchés", a déclaré à l’AFP un officier de l’armée sur le front dans les montagnes de Mulenge.
Cet officier ne cache pas la fierté de son armée qui a eu la bravoure de faire tonner ses armes et de trouver désertes les collines auparavant occupées par les Fdlr.
Ces (...)


"A présent, Mulenge et les villages environnants n’ont plus de FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) donc il n’y a plus des combats dans ces centres, mais nous poursuivons les combats dans les grandes forêts où les FDLR se sont retranchés", a déclaré à l’AFP un officier de l’armée sur le front dans les montagnes de Mulenge.

Cet officier ne cache pas la fierté de son armée qui a eu la bravoure de faire tonner ses armes et de trouver désertes les collines auparavant occupées par les Fdlr.

Ces combattants rwandais qui, d’après cet officier congolais, se retranchent dans les forêts ne sont pas bêtes d’entrer en confrontation avec les troupes gouvernementales congolaises. Ils ne veulent pas signer leur mort.

Et tel qu’on connaît les chers congolais, ils vont laisser tomber toute poursuite fastidieuse. Il n’y a ni urgence, ni nécessité. Ces éléments Fdlr peuvent repeupler d’autres contrées congolaises. Ce n’est pas l’espace qui y manque.

"On est bien. On n’entend plus les détonations d’armes mais les militaires qui sont montés ne sont toujours pas rentrés. Il semble qu’ils sont déjà montés dans les hauts plateaux", rapporte l’AFP citant un habitant de Lemera à une trentaine de Km de Mulenge ; une façon de dire que sitôt les médias internationaux saturés du vacarme des mots, la situation redeviendra normale et on n’en parlera plus « d’une offensive contre ces rebelles, auteurs de graves exactions contre les civils congolais (meurtres, viols, enrôlement d’enfants, pillages...) et qui se livrent à de lucratifs trafic de bois et d’or ».

Et puis, les faibles militaires des FARDC n’ont pas voulu engager une confrontation directe contre le vrai grand quartier des Fdlr.

« Jusqu’à présent, l’offensive s’est concentrée dans la région de Mulenge. Mais un observateur militaire a souligné que "cette zone n’est pas (...) connue pour avoir des FDLR", qui sont "généralement (...) plus à l’ouest" », rapporte AFP montrant que les fanfaronnades des FARDC cachent une faiblesse patente, qu’elles sont incapables de mener efficacement de véritables opérations contre ces Fdlr rwandaises pour faire revenir la paix, la stabilité et un exercice parfaitement démocratique du pouvoir dans cet Est congolais et dans les pays de la région des Grands Lacs en général particulièrement le Rwanda et le Burundi .

En refusant une gestion conjointe Monusco-Fardc des opérations militaires de désarmement forcé des Fdlr, Kabila sait que ces derniers sont une force de dissuasion nécessaire non seulement pour son compte personnel mais aussi pour d’autres puissances intéressées par une situation explosive dans cet Est de la RDC qui pourra aider à assujettir certains régimes indésirables.

Des intérêts géostratégiques certains

En décommandant la collaboration onusienne, Kabila obéit-il à son égo ou est-il briefé par certaines puissances étrangères qui ne veulent pas que ces Fdlr soient inquiétés outre mesure ?

Ils font la loi au Nord comme au Sud Kivus
« Les Fdlr pactisent parfaitement avec les Fardc autant qu’avec les Monusco. Ils sont en bonne formation militaire avec défenses très organisées à Tongo, Mulimbi et Nyanzale en province du Nord Kivu », a confié un certain Muheto originaire de cette contrée rapportant que les éléments Fdlr vivent en parfaite intelligence et estime avec les forces onusiennes et congolaises ; une façon de se demander comment ils pourront les attaquer du moment qu’ils pactisent et font des échanges coltan et or qu’ils fournissent aux casques bleus contre armes.

Un habitant de Mulenge quant à lui chiffrent ces Interahamwe/Fdlr à plusieurs centaines dans des lieuxdits Nyanjali, Kiryama sur les Hauts Plateaux Mitumba. « Là il faut lever une puissante armée pour les y déloger. Ils y vivent avec les FNL (Forces Nationales de Libération) burundaises. C’est une forteresse idéale. Ils cultivent et font la loi sur les autochtones », a confié Abed qui dit que quoiqu’on fasse, il sera difficile de déloger ces Fdlr de cette forêt dense qui se prolonge en forêt équatoriale jusqu’au Cameroun.

Les Fardc ne cherchent qu’un effet médiatique, a indiqué Abed. C’est une façon convenue de faire un vacarme qui va se tasser pour très bientôt.


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