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L’EFF de Julius Malema exclu de l’assemblée Sud-africaine et interdit d’assister au discours sur l’État de la Nation

Redigé par Bazikarev
Le 8 février 2024 à 01:45

Un tribunal sud-africain a confirmé mardi l’interdiction faite aux dirigeants du parti d’opposition, les Combattants pour la liberté économique (EFF), d’assister au discours sur l’Etat de la Nation, prononcé par le président Cyril Ramaphosa à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle session parlementaire. Cette décision fait suite à des perturbations causées par les membres de l’EFF lors de l’événement de l’année précédente.

Le chef, le chef adjoint et quatre autres représentants de l’EFF ne pourront pas assister au discours, après avoir été suspendus du Parlement pour avoir perturbé le discours de Ramaphosa l’année précédente. Malgré leur suspension, ils ont tenté de faire appel de la décision, mais leur demande a été rejetée par la Haute Cour du Cap-Occidental.

Julius Malema, président de l’EFF, est connu pour ses politiques controversées et son style militant. L’EFF, parti de gauche, affirme représenter la majorité noire et pauvre d’Afrique du Sud, critiquant le gouvernement dirigé par le Congrès national africain (ANC) pour son incapacité à résoudre les problèmes socio-économiques du pays.

Les membres de l’EFF, souvent vêtus de vêtements de travail rouges en signe de solidarité avec la classe ouvrière, sont également connus pour leurs actions symboliques au Parlement, telles que le port de bottes en caoutchouc et de casques de chantier.

Dans le contexte actuel, l’Afrique du Sud fait face à des défis socio-politiques importants, notamment des inégalités économiques persistantes et des tensions raciales. De plus, son implication dans le conflit dans l’Est de la RDC, notamment contre le groupe rebelle M23, soulève des questions sur sa politique étrangère et son rôle dans la région.

D’après des sondages et des affirmations de l’opposition, l’ANC pourrait perdre sa majorité absolue, ce qui pourrait nécessiter la formation d’une coalition pour maintenir le pouvoir. Les élections prochaines pourraient influencer les politiques étrangères de l’Afrique du Sud, y compris son implication dans les conflits régionaux.


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