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Environ 52 % des personnes en réinsertion ressentent de l’inquiétude à l’idée de retourner à une vie normale : Les défis de la transition vers la société.

Redigé par Bazikarev
Le 10 janvier 2024 à 12:00

Selon une étude de l’Institut National des Services Correctionnels, Plus de la Moitié des Détenu(e)s, dans les centres de réadaptation, présentent des problématiques susceptibles de compromettre l’efficacité des programmes de réadaptation.

Les difficultés rencontrées par les individus après leur passage aux centres de réadaptation, notamment les conflits familiaux, l’absence de domicile et la stigmatisation sociale, entravent considérablement leur réintégration réussie dans la société.

Kwizerimana Bonheur, qui a été rapatrié à Iwawa pour la seconde fois, illustre ces défis. Ayant grandi à Nyanza, il a été confronté à l’isolement et à la désapprobation de sa famille en raison de ses actions précédant son séjour à Iwawa.

Bonheur partage son expérience : « Après ma sortie, j’ai perdu mon numéro de téléphone, rendant difficile la recherche d’un emploi et d’un logement. J’ai rejoint le projet ’Rungano Indoto’ pour apprendre la coiffure. Malgré mes efforts, le manque de revenus m’a forcé à retourner à Kigali, puis à Kabuga, et finalement à revenir à Iwawa. »

Actuellement, 22,4 % des personnes ayant séjourné dans des établissements de réadaptation comme Iwawa y retournent. Kwizerimana souligne l’importance d’un accompagnement régional pour ces individus afin de mettre en pratique les compétences acquises, réduisant ainsi le risque de récidive.

Le NRS, conscient de ces problématiques, a mis en place une rencontre entre les participants aux programmes de réadaptation et les autorités provinciales et locales. Cette initiative vise à renforcer les liens et à faciliter le suivi de ces personnes.

Le 8 janvier 2024, Kayitesi Alice, Gouverneur de la Province du Sud, et Dushimimana Lambert, Gouverneur de la Province de l’Ouest, accompagnés par d’autres leaders régionaux, ont rendu visite aux participants de ces programmes. Cette visite met en lumière l’engagement des autorités dans la lutte contre la récidive et le soutien à la réintégration au sein de la communauté rwandaise."

Cette révision reflète mieux la nature non carcérale des centres comme Iwawa et met l’accent sur les efforts de réintégration et de réadaptation.

Le gouverneur Kayitesi a adressé un message fort aux résidentes d’Iwawa, leur rappelant qu’elles sont des citoyennes à part entière et que le pays leur offre des opportunités par affection.

« Vous avez devant vous le choix de suivre un chemin positif, et je crois que vous l’avez déjà fait. Nous sommes là pour vous aider dans ce passage. Cependant, si vous faites à nouveau de mauvais choix, vous pourriez vous retrouver de nouveau ici à Iwawa. C’est cette éventualité que nous souhaitons éviter », a-t-elle déclaré.

Elle a souligné que la majorité des personnes envoyées dans ces centres sont en âge de travailler et peuvent contribuer significativement à leur propre développement, ainsi qu’à celui de leurs familles et du pays.

Le directeur général du NRS, Mufulukye Fred, a exhorté les chefs de district à visiter les centres de transit pour comprendre les défis auxquels les résidents font face et pour planifier un budget dédié à leur réhabilitation.

« Avec des milliers de personnes dans ces centres, il est crucial de reconnaître le potentiel de récidive et l’impact que cela peut avoir sur le pays. Nous, en tant que responsables, devons prendre cette question au sérieux et veiller à ce que ceux qui sortent de ces centres aient des opportunités concrètes », a-t-il expliqué.

Dans ces centres, les résidents bénéficient d’un soutien en santé mentale et de formations gratuites dans divers domaines tels que l’agriculture et l’élevage modernes, la menuiserie, la couture, la construction et le code de la route.

Il est prévu que du 9 au 11 février 2024, les familles, y compris parents, amis et proches, rendront visite aux résidents de ces centres pour constater les changements positifs réalisés. Cette initiative vise à briser les préjugés et à encourager un regard neuf sur les individus, au-delà de leur passé.

Selon les statistiques de l’Institut National des Services Correctionnels, environ 7 225 personnes sont actuellement inscrites dans des centres de réadaptation, dont ceux d’Iwawa, Nyamagabe et Gitagata."

Cette version révisée offre une meilleure compréhension des enjeux et des actions entreprises pour la réhabilitation et la réintégration des résidents de ces centres


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