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Dr. Utumatwishima exhorte la jeunesse à suivre l’exemple de Kagame

Redigé par Franck_Espoir Ndizeye
Le 8 mai 2024 à 05:22

Le ministre de la Jeunesse et du Développement artistique, Dr Jean Nepo Abdallah Utumatwishima, a exhorté la jeunesse à ne pas chercher des modèles de leadership à l’étranger, soulignant que le Président Kagame constitue un exemple suffisant. Il a affirmé que suivre son exemple garantirait le succès de toute entreprise.

Ces propos ont été tenus lors de la commémoration du 30ème anniversaire du Génocide perpétré contre les Tutsi. L’événement, organisé par divers ministères et agences basés dans le bâtiment A&P à Kacyiru, s’est déroulé au Mémorial du génocide de Ntarama, situé dans le district de Bugesera..

Ces entités participantes à cet événement incluent plusieurs ministères et agences, tels que le Ministère de l’Égalité du Genre et de la Promotion de la Famille, le Ministère de la Jeunesse et du Développement Artistique, ainsi que l’Organe National de la Protection et de la Promotion de l’Enfance et Rci, Rwanda Cooperation Initiative, parmi d’autres.

Le ministre a rappelé un discours récent du président Kagame à la conférence Global Citizen Now, où ce dernier a insisté sur les dangers de la politique de division et d’exclusion ethnique, qui avait alimenté le génocide contre les Tutsi.

Le président a souligné l’importance de l’unité et de la priorisation des intérêts rwandais, affirmant que l’autosuffisance était essentielle pour améliorer le bien-être des citoyens.

Le Ministre Dr Utumatwishima a exprimé : « Pour progresser, il est crucial de suivre les conseils du président Kagame, d’apprécier son aversion pour l’exclusion et son engagement envers le bien-être de tous les Rwandais. Il est essentiel de s’inspirer de son dévouement depuis sa jeunesse, un sacrifice continu pour la dignité du Rwanda et de ses citoyens. »

Il a ajouté : « En tant que jeunes d’aujourd’hui, nous n’avons pas besoin de chercher des modèles à l’étranger. Il est préférable de tirer des leçons du président Kagame, qui est parmi nous et dont le leadership a ouvert de nombreuses opportunités. Nous devons apprendre de lui. »

Lors de son intervention, il a également abordé la nécessité de l’unité au travail, évoquant la période du génocide où certains employés avaient trahi leurs collègues Tutsi.

Il a souligné l’importance de tirer des leçons des trente années écoulées depuis le génocide contre les Tutsi, période marquée par des décennies de persécutions qui avaient commencé bien avant 1994.

Il a affirmé : « Ces personnes étaient responsables de dresser la liste des Tutsi, connaissaient les domiciles de leurs collègues, et les ont persécutés sur leur lieu de travail. Au cours du génocide, elles ont révélé leurs adresses et ont participé à leur assassinat. Nous devons, dans notre travail, maintenir l’unité et lutter contre tout ce qui pourrait nous diviser. »

Il a critiqué la persistance de l’idéologie génocidaire dans la région, notamment dans l’Est de la RDC, et a exprimé sa déception face à l’absence d’intervention internationale efficace lors du génocide.

Le ministre a insisté sur le fait que ces enjeux demeurent d’actualité et que la jeunesse doit rester vigilante pour prévenir toute récidive.

Il a déclaré : « Les discours de haine, les massacres et la persécution des populations dans la région, notamment dans l’Est de la RDC, démontrent que malgré les leçons de notre histoire récente, celles-ci semblent toujours actuelles. »

Il a affirmé que, au vu des expériences du Rwanda, aucun de ses voisins ne devrait entretenir l’idéologie génocidaire.

Il a critiqué la communauté internationale pour ne pas avoir aidé les Tutsi avant que le génocide ne soit finalement arrêté, sans aucune intervention significative de sa part.

« Cela devrait motiver le monde entier à aider le Rwanda à guérir ses blessures », a-t-il ajouté.

Le ministre Dr Utumatwishima a souligné que la persistance de l’idéologie génocidaire montre que le combat n’est pas terminé, et il est crucial de continuer cette lutte pour éviter que l’histoire ne se répète.

Dans son intervention, la ministre de l’Égalité du Genre et de la Promotion de la Famille, Dr Valentine Uwamariya, a rappelé que les comportements des enfants sont souvent influencés par les exemples de leurs aînés, notamment les dirigeants.

Elle a souligné que les actes de meurtre, de vol et de torture contre les Tutsi, de 1959 à 1994, étaient souvent perçus comme des routines plutôt que des crimes sévèrement réprimandés par la communauté et sanctionnés par l’État.

« Les événements de cette période doivent nous servir de leçon aujourd’hui », a-t-elle déclaré.

« Cela nous offre un nouvel aperçu du génocide contre les Tutsi, montrant que les jeunes imitaient le comportement des adultes. Nous devons améliorer nos actions et notre langage, et veiller à ce que nos paroles soient appropriées, car les jeunes nous écoutent et nous observent », a-t-elle ajouté.

Elle a souligné qu’actuellement, le génocide perpétré contre les Tutsi est souvent minimisé, un phénomène soutenu par des influences étrangères.

Cependant, elle a insisté sur le fait que les Rwandais possèdent les moyens nécessaires pour lutter contre cette tendance.

Le ministre Dr Jean Nepo Abdallah Utumatwishima, a exhorté la jeunesse à ne pas chercher des modèles de leadership à l'étranger, soulignant que le Président Kagame constitue un exemple suffisant
La ministre de l'Égalité du Genre et de la Promotion de la Famille, Dr Valentine Uwamariya, a rappelé que les comportements des enfants sont souvent influencés par les exemples de leurs aînés, notamment les dirigeants

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