Lors d’une intervention sur RTV, Mukuralinda a réagi à une déclaration du Département d’État américain accusant les forces rwandaises d’avoir tiré sur le camp de Mugunga à Goma.

Il a expliqué que la position américaine, qui se rapproche de celle du gouvernement congolais, est infondée.

« Cette narration est promue par le gouvernement congolais, où, du président de la République jusqu’aux autres responsables, tous les problèmes sont rejetés sur le gouvernement rwandais », a-t-il affirmé.

Selon lui, les chefs d’Etat membres de l’EAC et de la région des Grands Lacs ont conclu que le gouvernement de la RDC devrait négocier avec les groupes armés tels que le M23.

Cependant, suite à la visite du président Félix Tshisekedi dans d’autres pays, il est devenu évident que ces derniers soutiennent sa résistance.

Mukuralinda a critiqué ces pays lointains pour leur parti pris en faveur de la RDC et l’attribution de ses problèmes au Rwanda, soulignant qu’ils n’ont aucune base pour leur position et ne comprennent pas les enjeux aussi bien que ceux de la région qui ressentent directement l’impact.

« Dans ces pays qu’il visite, les différentes organisations semblent prendre parti comme le gouvernement congolais, et elles semblent parler d’une seule voix, ce qui est regrettable. Ceux qui sont à des milliers de kilomètres ne comprennent ni ne saisissent les problèmes se déroulant à leur porte, affectant les frontières de leurs pays, mieux que nous ici dans la région », a-t-il ajouté.

Le gouvernement rwandais a appelé à une enquête crédible sur l’attaque du camp de PDI de Mugunga afin de déterminer la vérité sur les responsables.

Alain Mukuralinda, porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, a déclaré que les dirigeants régionaux comprennent mieux la situation en RDC que l'Amérique et d'autres pays éloignés