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Côte d’Ivoire : le procès de Simone Gbagbo renvoyé au 21 février

Redigé par igihe
Le 11 janvier 2017 à 01:25

Le deuxième procès de l’ex-Première dame, qui devait reprendre mardi à Abidjan, a été renvoyé au 21 février.
« Pour permettre aux avocats commis d’office de s’imprégner davantage du dossier et permettre, également, au parquet général de leur transmettre les pièces réclamées par courrier, la procédure est suspendue pour reprendre le 21 février 2017 », a déclaré la présidente de la Cour d’assises, Boiqui Kouadjo, citée par l’Agence de presse africaine (APA), mardi 10 janvier, à la reprise du procès.
À l’ouverture (...)

Le deuxième procès de l’ex-Première dame, qui devait reprendre mardi à Abidjan, a été renvoyé au 21 février.

« Pour permettre aux avocats commis d’office de s’imprégner davantage du dossier et permettre, également, au parquet général de leur transmettre les pièces réclamées par courrier, la procédure est suspendue pour reprendre le 21 février 2017 », a déclaré la présidente de la Cour d’assises, Boiqui Kouadjo, citée par l’Agence de presse africaine (APA), mardi 10 janvier, à la reprise du procès.

À l’ouverture des débats, l’un des trois avocats commis d’office, Me Patrick Viera, avait déposé une requête demandant un autre report du procès, invoquant le fait que la défense ne disposait pas toutes les pièces du dossier.

Ces derniers ont été désignés en décembre dernier par l’ordre des avocats ivoiriens en vue de la reprise du procès, bloqué depuis des semaines à la suite du désistement des premiers avocats de l’ex-Première dame et, selon elle, en raison de la non parution des témoins que sa défense souhaitait entendre.

Deuxième procès

Depuis le 31 mai 2016, Simone Gbagbo est jugée pour « crimes contre les prisonniers de guerre et crime contre l’humanité », en raison de son implication présumée dans des tirs d’obus sur le marché d’Abobo, un quartier majoritairement favorable à Alassane Ouattara, le rival de son mari à la présidentielle de novembre 2010, et pour sa participation à une cellule qui organisait des attaques menées par des milices et des membres des forces armées proches du régime.

Ces crimes présumés auraient été commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3 000 morts en cinq mois dans le pays après le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.

L’ex-Première dame purge déjà une peine de vingt ans de réclusion pour « atteinte à la sûreté de l’État » depuis sa condamnation en mars 2015. Une décision rendue définitive le 26 mai 2016 lorsque le pourvoi en cassation déposé par la défense de Simone Gbagbo a été rejeté par la Cour suprême.

avec jeuneafrique.com


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