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"La victoire de Poutine marque l’échec de l’Europe"

Redigé par 7sur7
Le 17 mars 2014 à 10:11

Après le référendum de Crimée, les éditorialistes restent circonspects sur l’efficacité ou la possibilité d’éventuelles sanctions contre la Russie principal pourvoyeur de gaz de l’UE, et de croire que "pour Poutine, jusque-là, tout va bien."
"On tergiversait encore hier entre Washington et Bruxelles sur l’ampleur des sanctions financières à décréter contre les intérêts financiers de tel ou tel oligarque poutinien, mais en tenant compte des intérêts économiques en cause entre l’Europe, l’Ukraine et la Russie, (...)

Après le référendum de Crimée, les éditorialistes restent circonspects sur l’efficacité ou la possibilité d’éventuelles sanctions contre la Russie principal pourvoyeur de gaz de l’UE, et de croire que "pour Poutine, jusque-là, tout va bien."

"On tergiversait encore hier entre Washington et Bruxelles sur l’ampleur des sanctions financières à décréter contre les intérêts financiers de tel ou tel oligarque poutinien, mais en tenant compte des intérêts économiques en cause entre l’Europe, l’Ukraine et la Russie, notamment sur le plan énergétique," rappelle Jean-Michel Helvig (La République des Pyrénées) qui en conclut que "Pour Poutine, jusque-là, tout va bien."

"La victoire de Poutine marque évidemment l’échec de l’Europe, incapable de faire face efficacement à la crise ukrainienne et qui, aujourd’hui encore, reste divisée quant à des sanctions dont on sait pourtant qu’elles n’auront qu’une efficacité limitée.," regrette Fabrice Rousselot de Libération .

Philippe Gélie du Figaro note qu’"à moins que Moscou ne temporise soudain, l’annexion prochaine de la péninsule promet d’ouvrir un cycle de sanctions occidentales et de représailles russes."

"Concilier un partenariat économique avec l’Union européenne, avec les relations privilégiées avec la Russie que l’histoire a tissées, reste un champ à explorer pour l’avenir d’une république ukrainienne ouverte à tous ses citoyens d’origine ukrainienne, russe, tatare, roumaine, hongroise" pense un Jean-Paul Piérot optimiste dans L’Humanité. "Russes et Ukrainiens ont mieux à faire que de parler de guerre", ajoute-t-il.

"Après les événements d’Ukraine, l’Europe ne peut plus rester pieds et poings liés face à Vladimir Poutine", juge Luc de Barochez de L’Opinion qui fait partie de ceux qui regrettent la dépendance énergétique de l’Europe face à la Russie. Il en profite pour affirmer que c’est "une raison de plus, aussi, pour ne pas s’interdire l’exploration du gaz de schiste."

Dans La Montagne Centre-France, Jacques Camus se demande "que peuvent faire Européens et Américains, après avoir passé la Crimée par profits et pertes ? Punir Poutine, mais pas trop ? Et comment le punir, sans se punir soi-même ? Pour avoir eu tout faux, ils n’ont plus désormais de bonne solution." Alors que Laurent Marchand (Ouest-France) rappelle que "Poutine ne parle qu’une langue : le rapport de force."


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