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Proces de 3 membres des FDU Inkingi : 30 jours supplémentaires de détention préventive

Redigé par IGIHE
Le 11 janvier 2018 à 10:41

Le procès de trois membres des FDU-Inkingi/Forces Démocratiques Unifiées-Le Pilier parti non encore agréé au Rwanda a repris ce 11 janvier 2018 à Kigali pour voir le Ministère Public requérir contre eux une prolongation de trente jours supplémentaires de leur détention préventive pour que le Parquet puisse terminer l’instruction de leur dossier.

Les trois membres en question sont Théophile Ntirutwa, Venant Abayisenga et Athanase Kanyarukiko. Ils sont accusés de tentative de création d’un groupe armé avec intention de nuire au pouvoir en place au Rwanda.

C’est un second groupe appartenant à ce parti FDU Inkingi qui est amené à comparaître devant la cour pour les mêmes crimes aussi commis par le premier groupe composé de Boniface Twagirimana, Vice-Président du Parti et de Papias Ndayishimiye, Janvier Twagirayezu, Gratien Nsabiyaremye, Evode Mbarushimana, Léonille Gasengayire, Norbert Ufitamahoro, Fabien Twagirayezu et Ernest Nkiko.

Le Ministère Public dans son réquisitoire accuse ces deux groupes d’appartenir à un groupe dit P5 composé de formations politico-politiques FDLR/Forces Démocratiques de Libération du Rwanda, de CNRD-Ubwiyunge, RNC (wanda National Congress), PS-Imberakuri (Parti Social) et PDP-Imanzi (Pacte de Défense du Peuple) décidées de combattre par les armes le régime rwandais.

Les trois individus : Théophile Ntirutwa, Réprésentant de FDU dans la Ville de Kigali, Abayisenga dans celle de Rubavu et Kanyarukiko sont accusés de propagandistes et recruteurs de jeunes gens Papias Ndayishimiye et Norbert Ufitamahoro devant rejoindre des groupes terroristes.

La séance de procès de ce jeudi 11 janvier 18 a été principalement vu les prestations du Ministère public qui, au vu de graves accusations contre les trois sieurs, a demandé un délai de trente jours supplémentaires pour terminer l’instruction du dossier de ces reclus de justice.

Cela n’a pas nécessairement plu à la défense qui s’est plainte de voir que les accusés restent en prison sans que le procès de fond commence, disant que ces manœuvres dilatoires de la part du ministère public est un signe que le dossier à leur encontre est vide.

« Comment expliquer que nos clients ayant été arrêtés en 2017 et que leur dossier avait été ouvert en 2016 et qu’àce jour il n’y a aucune avancée par le Parquet ? », ont ainsi plaidé les avocats de la défense dans une sorte de rejet de la requête du Ministère Public de prolongation de la détention provisoire.

La défense tente de montrer la légèreté des accusations du ministère public qui ne dit pas le nom du groupe armé censé être formé par ses clients, sa location et son leadership.

La séance de procès a clos ses travaux pour leur reprise le 15 janvier prochain.


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