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Ville de Kigali : 450 ha de marais aménagés par le MINAGRI sont exploités par les paysans avec des cultures traditionnelles

Redigé par igihe
Le 11 février 2017 à 12:09

Kigali : Des marais estimés à 450 ha ont été aménagés dans la Ville de Kigali par le Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales (MINAGRI) et sont exploités par des paysans avec des cultures traditionnelles à des fins d’auto-suffisante alimentaire, selon le Secrétaire d’Etat au MINAGRI, Fulgence Nsengimana.
« Cette année, les hôtels de Kigali ont importé 6.000 tonnes de légumes (choux, carottes, aubergines, etc.), ainsi que 5.000 tonnes de fruits (mangues et oranges surtout). Et pourtant nous (...)

Kigali : Des marais estimés à 450 ha ont été aménagés dans la Ville de Kigali par le Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales (MINAGRI) et sont exploités par des paysans avec des cultures traditionnelles à des fins d’auto-suffisante alimentaire, selon le Secrétaire d’Etat au MINAGRI, Fulgence Nsengimana.

« Cette année, les hôtels de Kigali ont importé 6.000 tonnes de légumes (choux, carottes, aubergines, etc.), ainsi que 5.000 tonnes de fruits (mangues et oranges surtout). Et pourtant nous pouvions produire ces aliments chez nous. Raison pour laquelle nous voulons créer un projet maraîcher dans Kigali. Au lieu de produire des patates douces, nous produisons des légumes », a-t-il indiqué.

Il a tenu ces propos lors d’une conférence sur l’approvisionnement des cités en aliments organisée à Kigali par l’Union Européenne cette semaine.

Le Secrétaire d’Etat au MINAGRI a confié qu’une quarantaine d’étudiants universitaires qui viennent d’achever leur formation encadreront des fermiers en semences et appliqueront les diverses techniques qu’ils ont apprises.

Il a rappelé que près de 20.000 ha de marais sont consacrés à l’agriculture au Rwanda et près de 200 mille familles s’y adonnent. La production atteint 1.000 tonnes de riz par saison pour un coût de 200 Frw le Kg de riz pardi. Ce qui représente l’avantage d’avoir par saison 200 millions Frw en circulation au sein de la population.

« La difficulté est le coût de production. Il faut une bonne variété de semences pour le réduire. Grâce à la recherche, l’on compte arriver à des variétés de semences plus productives », a-t-il informé.

Pour le Représentant de la FAO, Attaher Maiga, présent à l’échange, la production des aliments doit s’effecteur dans une voie innovatrice qui privilège la nutrition, la bonne santé, la lutte contre la faim, la transformation des produits, et les meilleurs pratiques en rapport avec le changement climatique et le respect de l’environnement.

« Approvisionner les cités en aliments représente des opportunités de marché pour tous les partenaires. L’on devra renforcer l’accès de la population aux aliments qu’il faut disponbiliser. L’on fera la cuisson de ces aliments dans le respect des bonnes pratiques de la santé et de l’hygiène. L’on considérera aussi l’origine des aliments pour maintenir sont autonomie. L’on privilégiera l’intégration régionale, les chaînes de valeur, le transport et la distribution », a-t-il fait remarquer.

Il a recommandé d’éviter les disettes, de recourir à l’irrigation, à l’analyse du sol, aux serres (Green houses). Il a insisté sur la nécessité de fournir des technologies de maintenance du climat, et de connecter les villes pour plus de partage de l’information.

« Il faudra maîtriser la problématique de l’urbanisation galopante, en produisant plus d’aliments et en les diversifiant. L’on gérera bien l’espace et l’on exploitera les nombreuses dimensions des chaînes de valeur. Dans certaines villes, l’on diversifiera l’agriculture en mettant l’accent sur l’élevage des poissons, en pratiquant l’aquaculture périurbaine sur peu d’espace, jusqu’à utiliser des containers même. L’on exploitera tous les aspects pour alimenter convenablement les cités », a-t-il souligné.

Pour Dr Athanase Mukuralinda, Directeur de l’ICRAF/Rwanda, l’on évitera les déficits alimentaires dans les grandes agglomérations. L’on maîtrisera la croissance démographique et l’on exploitera les opportunités liées aux engrains, au sol, au blé et au maïs.

« La production n’a pas suivi le rendement sur l’espace parce que nous ne connaissons pas l’identité du sol. Il faut créer des emplois alternatifs en dehors de l’agriculture, éviter des sols morcelés, avoir de bonnes conditions de gestion, des politiques et des stratégies très soutenues afin de toujours fertiliser plus le sol », a-t-il dit.

Pour terminer, le Représentant de la FAO, Attaher Maiga, a exhorté les jeunes à rejoindre les chaînes de valeur de l’agriculture à travers RYAF (Forum des Jeunes en Agriculture).

« Ce processus est soutenu, surtout qu’il recourt à l’utilisation des ICT pour toujours innover », a-t-il dit. (Fin)

Avec rnanews.com


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