La culture du thé au Rwanda a débuté en 1952. Aujourd’hui, le pays compte environ 43 mille agriculteurs de thé qui gèrent 28 hectares de plantations. Les autorités du district de Rusizi ont déclaré que les évaluations foncières dans les secteurs de Bweyeye et Butare indiquent qu’ils sont propices à la culture du thé, menant ainsi à des projets de plantation.

Le thé, une culture lucrative, prospère dans les sols froids et acides. Parmi les 18 usines de thé du Rwanda, une est située dans le district de Rusizi. Une étude de faisabilité est en cours pour déterminer si la culture du thé à Bweyeye et Butare peut soutenir l’établissement d’une usine de thé dans ces régions.

Ndagijimana Louis Munyemanzi, le vice-maire du district de Rusizi en charge du développement économique, a mentionné que lors de la visite du président Kagame à Rusizi en août 2022, des conseils ont été donnés concernant le projet de culture du thé dans ce secteur.

Munyemanzi a exprimé des préoccupations quant à la recherche d’acheteurs pour le thé, délibérant sur la possibilité de vendre à l’usine de Shagasha, à Gisakura ou à Kitabi.

Il y a également une réflexion sur la construction d’une nouvelle usine de thé ou le soutien à l’une des usines existantes qui traitent les feuilles de thé.

Dans le cadre du plan de développement de sept ans du gouvernement, le Rwanda vise à augmenter les revenus en devises étrangères provenant de la production de thé, passant de 64 millions de dollars à 171 millions de dollars d’ici 2024.

En 2022, le Rwanda a connu une croissance de 10,3 % de ses revenus issus des exportations de thé, passant de 96,7 millions de dollars à 106,73 millions de dollars. Les secteurs de Bweyeye et Butare rejoindront Giheke, Nkungu, Nyakarenzo et Mururu, déjà engagés dans la culture du thé dans le district.