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Rendre opérationnel le Marché Commun Africain à la fin de 2017

Redigé par Igihe.com
Le 15 février 2017 à 04:17

La deuxième session des Groupes Techniques de Travail sur la négociation de la ZLEC ou Continental Free Trade Area (CFTA) ont débuté aujourd’hui 13 Février et se poursuivront à Kigali pendant cinq jours, dans le but de rendu opérationnel le Marché Commun Africain à la fin de 2017, selon le Conseiller Technique en Chef de la ZLEC, Prudence Sebahizi.
« Parmi les sept thèmes, la présente 2ème session se focalisera sur les trois restants et qui sont : Les Affaires Juridiques et Institutionnelles ; Les (...)

La deuxième session des Groupes Techniques de Travail sur la négociation de la ZLEC ou Continental Free Trade Area (CFTA) ont débuté aujourd’hui 13 Février et se poursuivront à Kigali pendant cinq jours, dans le but de rendu opérationnel le Marché Commun Africain à la fin de 2017, selon le Conseiller Technique en Chef de la ZLEC, Prudence Sebahizi.

« Parmi les sept thèmes, la présente 2ème session se focalisera sur les trois restants et qui sont : Les Affaires Juridiques et Institutionnelles ; Les Procédures Douanières et la Facilitation des Échanges Commerciaux ; Les Mesures Correctives Commerciales », a-t-il indiqué.

Il a rappelé que plus de 200 Experts délégués des Etats africains développeront des textes de négociations pour les présents trois domaines en discussion.

« Le Rwanda a intérêt que cette réunion africaine de deux semaines se tienne sur son territoire. La présence des 400 participants apporte un plus à l’économie du pays au niveau domestique. Notre marché intérieur est insuffisant. Le Rwanda doit s’ouvrir au marché extérieur, bénéficier de l’ouverture des frontières des autres pays. Cela est nécessaire pour un développement durable. En plus, cette réunion est la meilleure façon d’informer les Rwandais sur les programmes vitaux du continent. De telles connaissances sur l’Afrique renforcent les Rwandais sur des marchés plus ouverts pour eux », a-t-il dit.

« Le Programme réussi de la ZLEC donnera au Rwanda une ouverture sur le commerce interafricain. Surtout qu’il y a un programme pour résoudre les infrastructures et le coût du transport, en facilitant toujours le commerce », a poursuivi Sebahizi.

Il a ajouté que le coût élevé de production handicape la compétition des produits rwandais au niveau du commence. Le Rwanda n’a pas accès à la mer. Il doit passer par d’autres pays comme certains pays africains pour exporter ses produits, qui malheureusement deviennent plus chers au regard des dépenses consacrés au transport. Et ceci est un réel frein à la compétition.

« Vendre en Afrique réduira ainsi le trajet et facilitera le commerce de nos produits quand on doit les écouler sur d’autres continents. Bien plus, si les pays où passent nos produits ferment leurs frontières, l’on est confronté à une impasse. Raison pour laquelle des réunions comme celle qui se tient à Kigali pour la libre circulation des biens demeurent importante pour les nations. D’autres part, même si des défis au niveau des capacités financières persistent ; il importe que les Africains connaissent les programmes existants qui ont été décidés par nos dirigeants au plus haut niveau. C’est à partir de ce constat que les Africains peuvent être amenés à la mise en œuvre de tels objectifs pour le bon futur du continent », a encore relevé le Conseiller Technique en Chef de la ZLEC.

Pour Walid Zomo, Conseiller Commercial au bureau égyptien d’Addis-Abeba pour le commerce, la libre circulation des échanges commerciaux en Afrique (ZLEC), cette réunion est un début capital pour atteindre le Marché Commun Africain à la fin de 2017.

« Cela est capital pour atteindre nos objectifs d’intégration. Chaque pays doit surmonter les contraintes, arriver à des compromis et harmoniser ses structures. Nous devons cibler nos objectifs réels au niveau des 54 pays africains. Avoir une même vision au niveau des Communautés Economiques régionales (CER), harmoniser nos aspects douaniers au niveau des huit CER. C’est à ce prix qu’un Marché Commun africain sera mis en place », a-t-il indiqué.

Il a ajouté qu’il faudra une sensibilisation pour éliminer les obstacles douaniers, et accroître ainsi le commerce à l’intérieur, avec et entre les pays africains. C’est cela la vraie ambition légitime du continent.

Avec grandlacshebdo.fr


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