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Kicukiro : Une femme tuée par son mari à coups de marteau

Redigé par Monia-Bella Inakanyambo
Le 18 novembre 2015 à 12:05

Edouard Munyampeta a tué, ce lundi 16 novembre, à coups de marteau son épouse Jeanne d’Arc Mukamana dans la cellule de Rusheshe, secteur Masaka du district de Kicukiro.
Jeanne Mukamana avait, depuis un bon bout de temps, du mal à supporter son mari qui tenait à ce qu’ils vendent leurs biens à tout moment. Leur cohabitation avait donc dégénéré, laissant libre cours à des disputes et bagarres parfois, sous le regard apeuré de leur progéniture.
Son mari disparaissait souvent, la laissant seule à élever (...)

Edouard Munyampeta a tué, ce lundi 16 novembre, à coups de marteau son épouse Jeanne d’Arc Mukamana dans la cellule de Rusheshe, secteur Masaka du district de Kicukiro.

Jeanne Mukamana avait, depuis un bon bout de temps, du mal à supporter son mari qui tenait à ce qu’ils vendent leurs biens à tout moment. Leur cohabitation avait donc dégénéré, laissant libre cours à des disputes et bagarres parfois, sous le regard apeuré de leur progéniture.

Son mari disparaissait souvent, la laissant seule à élever leurs trois petites filles.
Et pour leur survie, Jeanne d’Arc Mukamana passait toute la journée à vendre des tomates ou des poissons étalés sur son petit panier.

Après une année et demie d’absence au foyer, son mari revint avec l’objectif de l’obliger à vendre sa petite maison qu’elle avait eu du mal à construire toute seule. Et après son refus catégorique, son mari l’a tué.

Selon des témoignages sur place, c’était le soir de ce lundi, Jeanne d’Arc rentrait de son travail quotidien.

"Son mari a fermé la porte derrière elle lorsqu’elle est rentrée dans la maison, il l’a farppé à la tête à coup de marteau, devant ses propres enfants. Il a essayé de prendre fuite mais a été arrêté le matin de ce mardi," confirme une source sur place.
La police dit avoir commencé les enquêtes.

La population de la localité en a marre. Elle demande l’exécution des gens de ce genre. « Ceci fait la deuxième fois qu’un mari tue sa femme dans cette cellule, et ceci dans un intervalle d’une année, trop c’est trop ! », dit-elle.


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