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Burundi:Obama sanctionne Gouvernement et Opposition à la satisfaction de Nkurunziza

Redigé par ndj
Le 24 novembre 2015 à 03:05

Le président Obama vient de sortir un communiqué sanctionnant 4 personnalités burundaises. La plus vieille démocratie moderne (1776) que sont les USA trouve qu’elle doit sanctionner équitablement ces pauvres Barundi.
Du côté gouvernementale, Alain Guillaume Bunyoni et un Chef de la Police Bizimana avec usage démesuré de la force pour réprimer les manifestants pacifiques peuvent paraître équitablement criminels autant que les généraux Niyombaré Godefroid en exil et Cyrille Ndayirukiye en prison qui ont (...)

Le président Obama vient de sortir un communiqué sanctionnant 4 personnalités burundaises. La plus vieille démocratie moderne (1776) que sont les USA trouve qu’elle doit sanctionner équitablement ces pauvres Barundi.

Du côté gouvernementale, Alain Guillaume Bunyoni et un Chef de la Police Bizimana avec usage démesuré de la force pour réprimer les manifestants pacifiques peuvent paraître équitablement criminels autant que les généraux Niyombaré Godefroid en exil et Cyrille Ndayirukiye en prison qui ont tenté par la suite réduire les souffrances de leurs concitoyens en ouvrant la voie au coup d’Etat illégal.

Des sanctions distribuées irresponsablement

C’est pitoyable de voir comment l’Occident "démocratique" prend des décisions imprécises aux conséquences dramatiques. Par ce geste, par cette façon de montrer des poux aux deux parties en conflit, cela lave en blanc la partie criminelle qui vient de s’offrir près de 250 victimes innocentes depuis Avril 2015. En même temps, la sanction de l’Oncle Sam tombe comme une massue sur les pauvres putchistes pour ne pas avoir réussi leur coup tout en tentant de juguler la spirale de la violence déclenchée par les forces du régime.

Et le régime Nkurunziza sait immédiatement profiter de cette erreur tactique de l’Administration américaine en fermant définitivement les voies à peine encore audibles de la société civile burundaise, celles-là qui lançaient encore l’alerte pour que les répressions aveugles soient limitées.

Ainsi, "Dix organisations sont frappées par cette suspension. Dix organismes déjà poursuivis pour insurrection et dont les dirigeants sont aujourd’hui en exil. Il s’agit en l’occurrence de : FORSC(Forum pour le Renforcement de la Société Civile), FOCODE (Forum pour la Conscience et le Développement), ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture), APRODH (Association pour la Protection des Droits Humains), PARCEM (Associatio Parole et Action pour le réveil des Consciences etion des Mentalités, Amina, Fontaine-Isoko, SPPDF, RCP et Maison Shalom (Orphélinat)", lance un cri IWACU.

Alors, comme il ne reste OLUCOME (Organisation de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques), encore qu’apparemment elle n’est pas directement concernée par de graves violations des droits fondamentaux de la personne humaine, les forces de répression du régime de Bujumbura peuvent, non inquiétées, imposer leur loi d’airain aux contestataires qui finiront par se lasser au vu des bilans sans cesse énormes de victimes expiatoires.

La Ligue ITEKA dresse un bilan macabre de la semaine qui finit (16-22 novembre 2015) qui devrait faire sursauter le Président Barack Obama qui, au lieu d’influer sur la décision du Conseil de sécurité des Nations Unies d’ envoi aub Burundi de contingents onusiens au secours des jeunes quotidiennement descendus dans les rues et assassinés dans le silence de leurs résidences, se prête sans le savoir au jeu complice de l’oppresseur :


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Dans la nuit de dimanche à lundi 16 novembre, des malfaiteurs ont fait des victimes et des dégâts à Bwiza, à Rohero, à Musaga, Mutakura et Buyenzi et Kamenge.
La résidence du maire de la ville Freddy Mbonimpa a été attaquée dans la nuit du 15/11/2015 par des criminels armés de mitrailleuse. Ils ont lancé 3 grenades et un explosif communément appelé ‘’ slim’’. Une maison ainsi qu’un véhicule ont été criblés de balles. Mais c’est le domicile du voisin du maire de la ville, qui a subi le plus de dégâts.

Selon le porte-parole de la police, une grenade lancée par des hommes armés à bord d’une moto a fait 5 blessés dont 3 policiers, lundi matin le 16/11/2015 tout près des bureaux de la zone Kamenge. Des témoins sur place ont parlé d’un policier tué et de 2 policiers blessés.

A la Gare du nord, un policier a été blessé dans une attaque à la grenade le 16/11/2015. Une autre grenade a été lancée à Ruvumera dans le quartier Buyenzi sans faire de dégâts d’après les témoins sur place.

Dans le quartier Nyakabiga, le 17/11/2015 vers 19 heures, il y a eu une attaque sur les policiers qui faisaient le contrôle des véhicules vers la 4 eme avenue vers l’avenue principale, à côté du centre de santé SOS et ils sont mort sur le champ d’après les témoins. D’autres sources indiquent que beaucoup de tirs se sont fait entendre après explosion d’une grenade.

Sur l’avenue de l’université, deux bars auraient été attaqués mais il n’ya pas eu de dégâts à signaler. La même soirée, sur le boulevard de l’UPRONA, des militaires qui gardent la présidence de la république ont arrêté tous les véhicules en provenance de Nyakabiga et ont obligé les passagers à sortir de leurs voitures et ils ont pris leurs affaires d’après le témoin oculaire.

Une allégation d’exécution extra-judiciaire

Un corps sans vie a été découvert 17/11/2015 à Kibenga rural près de la rivière Kanyosha. D’après les témoins qui ont vu le corps, la victime a été tuée par balles. La personne vivait dans le quartier Gisyo de la zone Kanyosha et elle avait été arrêtée par un homme qui portait une tenue de la police et détenue dans la prison de la zone Kanyosha, d’après les parents de la victime. L’Administrateur de la commune Muha a dit que la victime était un chauffeur de taxi habitant le quartier Kinanira de la zone Musaga.

A Musaga, une position de la police a été attaquée par des personnes non identifiées tout près du bar appelée ’’KwaVyisi’’ vers 23 heures , à la 24ème avenue du quartier Kinanira en date du 15/11/2015. D’après le porte parole de la police, un policier a été tué sur le champ et un autre a été blessé. D’autres sources indiquent que plusieurs policiers ont été assassinés mais le nombre reste inconnu.

A Mutakura, une patrouille policière a été attaquée par des personnes non identifiées le15/11/2015. D’après Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police, des policiers en patrouille à la première avenue ont été attaqués à la grenade.

« Comme bilan, il y a eu 4 policiers blessés dans cette attaque lancée à 20 heures. » Des sources sur places indiquent qu’il y aurait eu des morts parmi les policiers au cours de cette attaque.

Deux grenades ont été lancées dans le quartier Musaga lundi matin le16/11/2015 tout près du marché par des inconnus. Il n’y a pas eu de victimes et de dégâts à signaler.

D’après les témoins sur place, plusieurs jeunes gens ont été arrêtés par les forces de l’ordre quelques minutes après l’explosion de ces grenades. Certains jeunes ont été relâché dans l’après-midi et d’autres ont été emprisonnés dans la zone de Musaga.

A Bwiza, le porte-parole de la police parle de 3 criminels tués vers 22 heures lors des échanges de tirs entre une patrouille policière et un groupe de criminels armés à la 4ème avenue en date du 15 novembre 2015. Il indique également qu’il y a eu 2 blessés".

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