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RDC : le rapatriement du corps d’Etienne Tshisekedi toujours en négociation

Redigé par Igihe.com
Le 14 février 2017 à 12:15

L’UDPS, le parti d’Etienne Tshisekedi, a fait une nouvelle mise au point après le décès de l’opposant congolais à Bruxelles, le 1er février. L’organisation de ses obsèques à Kinshasa est devenue un sujet de crispation entre le gouvernement d’un côté, sa famille et son parti de l’autre. L’UDPS a donc tenu une conférence de presse, ce matin lundi 13 février dans la matinée à Bruxelles.
La date du rapatriement du corps d’Etienne Tshisekedi à Kinshasa n’est toujours pas connue, car pour la famille, les conditions (...)

L’UDPS, le parti d’Etienne Tshisekedi, a fait une nouvelle mise au point après le décès de l’opposant congolais à Bruxelles, le 1er février. L’organisation de ses obsèques à Kinshasa est devenue un sujet de crispation entre le gouvernement d’un côté, sa famille et son parti de l’autre. L’UDPS a donc tenu une conférence de presse, ce matin lundi 13 février dans la matinée à Bruxelles.

La date du rapatriement du corps d’Etienne Tshisekedi à Kinshasa n’est toujours pas connue, car pour la famille, les conditions de ce rapatriement ne sont toujours pas remplies. Il faut d’abord se mettre d’accord sur le lieu de sépulture où sera érigé un mausolée.

Le clan Tshisekedi a proposé plusieurs sites dans la capitale : devant le palais de justice, sur la place Triomphale, mais ces propositions ont, semble-t-il, toutes été rejetées par les autorités de Kinshasa. « Il faut aussi s’assurer que les obsèques d’Etienne Tshisekedi se dérouleront dans de bonnes conditions de sécurité, insiste son fils Félix, car mon père était un homme de paix. Nous ne voulons pas que ses funérailles se transforment en un bain sang », précise-t-il.

Début de polémique

Enfin, les obsèques devraient avoir lieu après la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre mais contrairement au point précédent, celui-ci n’est pas une condition sine qua none au rapatriement de la dépouille.

Sur RFI, Lambert Mende s’oppose à cette demande des proches d’Etienne Tshisekedi. « Je ne vois pas de lien entre les obsèques qu’on rend à une personne qui est décédée et des négociations politiques, réagit le porte-parole du gouvernement congolais. [...] Nous considérons que les obsèques sont un moment de recueillement où on arrête tout, où on rend les derniers hommages à la personne qui a disparu. »

Pour lui, « la mise en oeuvre de l’accord commence par la signature de l’arrangement particulier dont nous n’avons pas encore fini la discussion. Donc nous n’allons pas commencer à nous lancer dans ces discussions-là tant que nous n’avons pas enterré la grande personnalité qui vient de nous quitter ».

Vers une autopsie ?

En parallèle, un début de polémique est en train de poindre. La famille Tshisekedi annonce qu’elle pourrait demander une autopsie. Elle soupçonne en effet une erreur médicale et s’interroge. « Pourquoi a-t-il fallu attendre autant de temps pour opérer mon père alors qu’il avait très mal à la jambe gauche ? se demande Félix Tshisekedi. Pourquoi avoir réalisé une anesthésie générale, là où une anesthésie locale aurait pu suffire ? », poursuit-il.

Pour rappel, cette figure de l’opposition congolaise est décédée d’une embolie pulmonaire, selon les médecins. L’autopsie du corps pourrait encore retarder le rapatriement de la dépouille.

Il y a une situation qui nous interpelle tous, en tout cas nous dans la famille, c’est la rapidité avec laquelle son état s’est dégradé. Et puis il se plaignait, assez ouvertement même, de la douleur qu’il avait à sa jambe gauche et on se demande pourquoi est-ce que ça a pris autant de temps pour l’opérer. C’est un mal local qui devait donc se circonscrire à cela, mais plus tard on nous expliquera que l’anesthésie est passée du local au général parce que l’opération avait duré plus longtemps.

Mais là aussi, nous avons un avis contraire d’un proche qui est anesthésiste et qui dit qu’on peut maintenir un patient dans cet état d’anesthésie locale jusque quand l’intervention se terminera, peu importe le temps que ça prendra. C’est de là que sont venues nos questions. Nous ne soupçonnons personne, nous n’accusons personne, nous voulons simplement comprendre qu’est-ce qui s’est passé. Je crois que c’est notre droit le plus légitime.

Avec rfi.fr


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