A Huye (ex-ville de Butare), près le marché de la ville dit Cyarabu, une cohorte d’enfants entre 7 et 10 ans vous assaille. Ils parlent un mixage de français et de swahili. Ils mendient et disent qu’ils viennent du camp de réfugiés congolais de Kigeme.

Contactées par IGIHE, les autorités du Ministère de Gestion des Réfugiés et des Désastres sont pantoises.

Elles ne savent quelle analyse faire de ce phénomène si ce n’est :

“Les Parents de ces enfants devraient veiller à l’éducation de ces enfants car cette mendicité n’est pas liée au manque de nourriture autant qu’elle est fournie dans un cadre déterminé”, a déclaré Ntawukuriryayo Fredericque, chargée de communication dudit ministère incapable de cerner correctement les défis auxquels font face les jeunes réfugiés congolais dont un déséquilibre psychologique presque total lié à la condition de laissé-pour-compte.