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Kigali : Un tapage, hygiène et environnement décident de la fermeture des lieux de culte

Redigé par IGIHE
Le 1er mars 2018 à 12:43

Les autorités rwandaises ont ordonné la fermeture plus de 700 églises situées à Kigali en raison du non-respect des normes de sécurité et d’hygiène de ces lieux de culte, rapporte la BBC du 28 février citant le quotidien de Kigali The New Times" selon lequel cette décision de fermeture a été prise à la suite d’une opération de sécurisation des édifices religieux de la capitale du Rwanda.

Il affirme que 714 églises et une mosquée ont été visées par cette opération.

De nombreux lieux de culte ont été construits au Rwanda en violation des normes de sécurité, a dit au journal "The New Times" un fonctionnaire rwandais délégué à l’enregistrement des organisations de la société civile, Justus Kangwagye.

"L’exercice de la liberté de culte ne doit pas empiéter sur les droits des gens", a-t-il affirmé ajoutant que les édifices religieux concernés seront fermés tant qu’ils ne répondront pas aux normes de sécurité.

Certaines églises de Kigali sont faites de tentes et d’autres ne disposent pas d’un parking adéquat pour les fidèles, qui se garent sur le bord de la route provoquant des embouteillages, selon Justus Kangwagye.

Pire que cela, beaucoup de ces lieux de culte étaient construits en pleins quartiers avec tout le bruit d’instruments de musique qui dérange ceux qui ne sont pas nécessairement concernés.

La question de tapage des participants dans les lieux de culte a été relevée à un autre moment par la mairie de la Ville de Kigali en collaboration avec les organes de sécurité. Il vait alors été question de savoir le niveau de tel bruit ou le nombre de décibels au delà desquels la situation était jugée insupportable avec risque de fermer les portes du lieu.

Mgr Innocent Nzeyimana, président du Forum des églises du district de Nyarugenge, souhaite que les églises soient autorisées à fonctionner jusqu’à ce que les risques d’insécurité soulevés soient enrayés. Cette requête pourra-t-elle être reçue du moment que le Gouvernement rwandais adopte une tolérance zéro quand souvent la question d’hygiène publique des lieux jugée insuffisante et celle de la vétusté de l’immeuble pouvant tomber et mettre en danger les fidèles sont en jeu ?


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