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L’arrestation d’Ouérémi : "une avancée" selon le MIDH

Redigé par bbc
Le 20 mai 2013 à 09:40

Le chef de milice, soupçonné de graves crimes durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, a été transféré à Abidjan où il devait être remis aux mains du ministère de l’intérieur. Un camp de déplacés à Duékoué où des centaines de personnes ont été massacrées pendant la crise post-électorale.
Pour Maître Yacouba Doumbia, qui rappellent que "beaucoup d’Ivoiriens ont le sentiment d’une justice à sens unique", l’arrestation d’Ouérémi constitue une avancée. Amadé Ouérémi a été arrêté samedi dans la (...)


Le chef de milice, soupçonné de graves crimes durant la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, a été transféré à Abidjan où il devait être remis aux mains du ministère de l’intérieur.

Un camp de déplacés à Duékoué où des centaines de personnes ont été massacrées pendant la crise post-électorale.

Pour Maître Yacouba Doumbia, qui rappellent que "beaucoup d’Ivoiriens ont le sentiment d’une justice à sens unique", l’arrestation d’Ouérémi constitue une avancée.
Amadé Ouérémi a été arrêté samedi dans la forêt du Mont Péko, dans l’Ouest du pays, qu’il contrôlait avec un groupe armé.

Il se serait rendu à un détachement des Forces républicaines (FRCI, armée).
Amadé Ouérémi est soupçonné par des ONG internationales d’être impliqué dans les tueries, survenues à Duékoué qui ont coûté la vie à plusieurs centaines de personnes en mars 2011, quelques semaines avant la reddition du président Laurent Gbagbo.
Rappelons que la la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, a fait 3.000 morts environ dans le pays.

Ses hommes, estimés à plusieurs centaines, avaient été utilisées comme forces supplétives par les ex-rebelles nordistes à qui sont largement imputés ces massacres.

L’ex-rébellion, dont les chefs sont désormais des cadres des FRCI, s’était ralliée au président Alassane Ouattara au début de la crise postélectorale qui l’opposait à l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo.

La question de l’occupation par Amadé Ouérémi et ses hommes de la forêt du Mont Péko s’est imposée dans le débat politique depuis la fin de la crise, en raison notamment des engagements du président Alassane Ouattara à sécuriser l’Ouest.
Frontalière du Liberia, cette région reste la plus instable du pays du fait de tensions foncières et ethniques.
Elle a été le théâtre de nombreuses attaques meurtrières ces deux dernières années.


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