Mme Carolyn Turk apprécie la façon dont est gérée l’aide internationale accordée au Rwanda. Elle a fait cette déclaration au micro de la RBA (Rwanda Broadcasting Agency) quand elle s’est émerveillée de voir que les citoyens rwandais ayant dépassé le seuil de pauvreté est passé sont en quelques années 14%, qu’il est heureux de voir que des 58% de Rwandais fichés en deça du seuil de pauvreté, il n’en reste actuellement que 44%.

"Le bailleur de fonds du budget national rwandais récurrent ne peut émettre des réticences sur le versement de fonds de budget destiné à l’éducation ou à la santé. Parce que le Rwanda exécute ces aides de façon que les résultats tangibles ne tardent pas à se faire voir", a dit Mme Carolyn Turk qui a confié que de tels résultats ne sont pas évidents dans d’autres pays.

Quant à la dépréciation du franc rwandais par rapport au dollars, il a montré que le dollar est très sollicité sur le marché financier international de loin plus que l’euro, la livre sterling et autres monnaies, que les difficultés du franc rwandais sont connues par d’autres devises faibles.

"Cela demande que le Rwanda accroisse ses exportations", a-t-elle conseillé.

A la question de la carence de l’eau potable et l’électricité dans un Rwanda qui entend atteindre le seuil de 70% en 2017 de ménages raccordés à l’électricité de même qu’une réduction très sensible du chômage déguisé dans la ruralité rwandaise, Carolyn a promis que la Banque Mondiale et autres partenaires internationaux sont entrain de jeter des stratégies d’intervention dans ces trois domaines révélant que la Banque Mondiale, à elle seule, va débourser 730 millions de dollars à cet effet dans les trois prochaines années.