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Mon ventre (me) gonfle

Redigé par igihe
Le 6 décembre 2016 à 02:29

Tantôt plat, tantôt rond, sa géométrie variable rend fou ! La gonflette, c’est dans la tête ? Non, répond désormais la médecine. C’est une question d’équilibre hormonal ou de fragilité digestive.
Elles le désignent comme le centre le plus intime d’elles-mêmes, mais le décrivent comme une « pièce » ou un « morceau de corps » encombrant et incontrôlable. Elles lui vouent un attachement presque sacré, mais n’ont pas assez de mots pour honnir ses frasques et ses trivialités.
A l’exception de quelques bienheureuses (...)

Tantôt plat, tantôt rond, sa géométrie variable rend fou ! La gonflette, c’est dans la tête ? Non, répond désormais la médecine. C’est une question d’équilibre hormonal ou de fragilité digestive.

Elles le désignent comme le centre le plus intime d’elles-mêmes, mais le décrivent comme une « pièce » ou un « morceau de corps » encombrant et incontrôlable. Elles lui vouent un attachement presque sacré, mais n’ont pas assez de mots pour honnir ses frasques et ses trivialités.

A l’exception de quelques bienheureuses qui vivent en paix avec lui, les femmes portent à leur ventre une attention inquiète et vindicative. Qu’il se bombe à l’adolescence : « On dirait ma mère ! » Qu’il enfle pendant la grossesse : « On dirait Alien ! » Mais la plainte la plus fréquente reste cette alternance infernale entre le plat et le rond, le gonflé et le dégonflé. « L’horreur » : pour un oui, pour un non, les voilà qui deviennent « une outre », « un œdème sur pattes », puis se recreusent brusquement sans vraiment comprendre pourquoi. Une géométrie variable qui leur échappe et les « rend folles », mais se plie tout de même à quelques explications médicales, et trouve à se résoudre dans la prise en compte des cycles hormonaux et des fragilités digestives. Pour les ballons rebelles à toute raison, restent celles du cœur. A étudier, sans doute de près. Et à dénouer dans de joyeux exercices de souffle et de détente.

Les règles : une parenthèse revendicative de féminité

Pour le docteur Hélène Scemama-Kestenberg, gynécologue médicale, le « J’ai du ventre » des femmes appelle un premier distinguo : ou il est là de manière permanente, ou il fluctue au rythme des variations hormonales. « Jusqu’à l’ovulation, sous l’empire exclusif des œstrogènes, pas ou peu de problèmes. Ensuite, avec la montée de la progestérone, le schéma se complique : s’il y a déséquilibre hormonal, tout devient tendu et inconfortable, les seins comme le ventre. Un taux d’œstrogènes (...)


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