Isaiah Kiplagat, ex-patron de la fédération d’athlétisme kényane pendant plus de 20 ans et sous le coup d’une enquête pour des faits présumés de dopage et de corruption, est décédé mercredi des suites d’une maladie, a appris l’AFP auprès de ses proches.
M. Kiplagat a succombé à un cancer mercredi matin, à l’âge de 72 ans, a précisé un de ses proches, une information largement relayée par les médias kényans.
Ancien de l’administration pénitentiaire, il avait supervisé l’athlétisme kényan, mondialement réputé pour ses coureurs de fond et demi-fond, depuis son accession à la tête de la fédération nationale (AK) en 1992.
Fin novembre 2015, M. Kiplagat, son vice-président David Okeyo, et son ancien trésorier Joseph Kinyua, avaient été suspendus de leurs fonctions par la commission d’éthique de l’IAAF, "dans l’intérêt du sport".
Cette suspension faisait suite à plusieurs plaintes remontées jusqu’à la commission d’éthique et portant sur des faits de "subversion présumée du processus de contrôle antidopage au Kenya et détournement présumé de fonds reçus par l’AK de la part de (l’équipementier) Nike" sur des montants dépassant les 400.000 euros.
M. Kiplagat était également soupçonné d’avoir reçu deux voitures de la part de la Fédération qatarienne d’athlétisme pour la période 2014-2015.
Une quarantaine d’athlètes kényans ont été impliqués dans des affaires de dopage au cours des trois dernières années. Fin février, le directeur général de la Fédération kényane, Isaac Mwangi, avait été suspendu pour six mois, soupçonné de corruption dans la couverture de cas de dopage.
AFP
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!