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Un débat sur la réforme des lois sur la microfinance au Rwanda : Crédits consistants

Redigé par IGIHE
Le 25 août 2015 à 04:17

En ce 24 aoùt 2015, une sorte de convention rwandaise sur la microfinance a tenu ses assises. Les institutions de microfinance opérant au Rwanda s’étaient données rendez-vous à Kigali. Objectif ? Contraindre la BNR (Banque Nationale du rwanda) et RCA (Rwanda Cooperative Agency) à réviser la loi sur la microfinance qui interdit toute institution entrant dans la catégorie de microfinance à octroyer un crédit supérieur à 3 millions de francs rwandais (soit légérement plus de 4.000 $). La Vice (...)

En ce 24 aoùt 2015, une sorte de convention rwandaise sur la microfinance a tenu ses assises. Les institutions de microfinance opérant au Rwanda s’étaient données rendez-vous à Kigali. Objectif ? Contraindre la BNR (Banque Nationale du rwanda) et RCA (Rwanda Cooperative Agency) à réviser la loi sur la microfinance qui interdit toute institution entrant dans la catégorie de microfinance à octroyer un crédit supérieur à 3 millions de francs rwandais (soit légérement plus de 4.000 $).

La Vice Gouverneure de la BNR, Monique Nsanzabaganwa et le Gouverneur de Province du Sud Alfred Munyentwari

Pour les dirigeants des SACCO (Saving and Credit Cooperative) établies dans tous les Secteurs administratifs du Rwanda, voyant l’incapacité des SACCO à les satisfaire, leurs clients vont solliciter de telles facilités dans les banques commerciales pour des besoins urgents de commerce et autres.

"NOus faisons face à un problème sérieux. RCA donne des instructions comme quoi nous ne devons pas donner un crédit de plus de tros millions de francs. Or nos clients en veulent plus et ils ont des garanties sérieuses. Ils s’en vont dans d’autres institutions bancaires", a dit avec dépit Fiacre Ndabonziza, responsable de SACCO Huye.

Auditeur principal de RCA, Gilbert Habyarimana
Les SACCO peuvent octroyer des crédits plus lourds que ça, a dit l’Auditeur principal de RCA, Gilbert Habyarimana. Mais il faut que ces SACCO montrent que les récipiendaires ont des liquidités de garantie exigées par les lois, a-t-il ajouté annonçant que SACCO peut satisfaire les souhaits du client à hauteur de .
% des liquidités qu’elle a en ce moment-là.


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