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Arrêté pour avoir frappé à la machette un agent de sécurité et tué pour tentative de fuite

Redigé par IGIHE
Le 20 avril 2017 à 11:48

M.Mahoro Jean Bosco est un habitant de la ville de Kamembe en District Rusizi. Ayant construit son habitation en toute illégalité, un agent de sécurité est venu dans sa propriété avec ordre de la détruire. Ce voyant, Mahoro a pris sa machette et il a frappé cette agent de l’ordre occasionnant une blessure grave au front. Il a été aussitôt arrêté et gardé à vue dans la salle de la Station de Police de Kamembe. Au cours de la petite matinée de ce jeudi 20 avril, il a tenté de fuir et il a été immédiatement (...)

M.Mahoro Jean Bosco est un habitant de la ville de Kamembe en District Rusizi. Ayant construit son habitation en toute illégalité, un agent de sécurité est venu dans sa propriété avec ordre de la détruire. Ce voyant, Mahoro a pris sa machette et il a frappé cette agent de l’ordre occasionnant une blessure grave au front. Il a été aussitôt arrêté et gardé à vue dans la salle de la Station de Police de Kamembe. Au cours de la petite matinée de ce jeudi 20 avril, il a tenté de fuir et il a été immédiatement abattu par un policier qui était de garde.

Le porte-parole de la Police en Province de l’Ouest a confirmé la nouvelle à IGIHE :

"Il peut avoir craint que le verdict soit sévère au point qu’il a pensé à s’échapper des forces de l’ordre. L’incident est survenu vers cinq heures et demie alors qu’il lui avait été permis d’aller faire ses besoins. Le policier de garde n’avait aucun choix car Mahoro a immédiatement fait une course quand la grille de la salle a été ouverte pour le laisser aller dans les toilettes. Le policier n’avait aucunement pas l’intention de le tuer", a confié le CIP Kanamugire, Porte-parole régional de la Police en Province de l’Ouest.

Le Secrétaire Exécutif de Secteur Kamembe s’est exprimé à propos de cette opération de destruction d’habitations anarchiques :

"Nous avons mis toujours en garde le sieur Mahoro qui, tout au long de la semaine de deuil qui vient de s’écouler, construisait sa maison en bois et en toute illégalité. Mais il n’a voulu rien comprendre. Nous avons donc pris la décision de la détruire. A notre départ, il est sorti de la maison principale et a immédiatement frappé avec sa machette au front d’un agent de sécurité DASSO qui fermait la marche", a confié le Secrétaire Exécutif montrant que les actes sauvages ne sont pas encore effacés dans l’esprit de certains Rwandais.


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