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Côte d’Ivoire : ouverture du procès des « disparus du Novotel »

Redigé par Igihe.com
Le 21 février 2017 à 11:32

En Côte d’Ivoire, le procès des « disparus du Novotel » doit s’ouvrir pour de bon ce mardi 21 février. L’audience, prévue il y a trois semaines, avait alors été reportée. Dix hommes, pour la plupart des militaires fidèles à Laurent Gbagbo pendant la crise post-électorale, sont attendus dans le box des accusés. Ils sont inculpés pour l’enlèvement et l’assassinat de quatre hommes. Parmi eux, Stéphane Di Rippel, le directeur du Novotel, et Yves Lambelin, le patron de la plus grande entreprise du pays ainsi que (...)

En Côte d’Ivoire, le procès des « disparus du Novotel » doit s’ouvrir pour de bon ce mardi 21 février. L’audience, prévue il y a trois semaines, avait alors été reportée. Dix hommes, pour la plupart des militaires fidèles à Laurent Gbagbo pendant la crise post-électorale, sont attendus dans le box des accusés. Ils sont inculpés pour l’enlèvement et l’assassinat de quatre hommes. Parmi eux, Stéphane Di Rippel, le directeur du Novotel, et Yves Lambelin, le patron de la plus grande entreprise du pays ainsi que deux de ses collaborateurs.

Avec ce procès, les familles des disparus espèrent obtenir quelques réponses. Car près de six ans après les faits, de nombreuses zones d’ombres n’ont toujours pas été levées. Pour expliquer, peut-être, ce qu’il s’est passé, dix hommes sont attendus dans le box des accusés. Ces fidèles de Laurent Gbagbo sont soupçonnés d’avoir fait partie du commando qui a enlevé quatre hommes au Novotel d’Abidjan le 4 avril 2011, alors que la ville est en proie aux combats.

Selon l’enquête, Stéphane Frantz Di Rippel, le directeur de l’hôtel, Yves Lambelin le patron d’une des plus importantes entreprises du pays, Chelliah Pandian et Raoul Adeossi, deux de ses collaborateurs, sont ensuite embarqués à la présidence où ils sont torturés et tués.

Pourquoi ont-ils été ainsi assassinés ? Qui en a donné l’ordre ? Où ont été mis les corps ? Pour l’avocate de la famille Di Rippel, « il est temps que le procès puisse enfin s’ouvrir ». « La famille a le droit de connaître la vérité », espère Clémence Witt. Il y a trois semaines, à peine débutée, l’audience avait été immédiatement reportée. La moitié des accusés étaient étrangement absents. Et certains n’avaient aucun avocat.

Avec rfi.fr


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