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Urgent

Deux hommes arrêtés pour le viol d’un militant LGBT algérien à Marseille

Redigé par IGIHE
Le 13 mars 2017 à 06:59

Deux hommes ont été mis en examen et écroués à Marseille pour la séquestration et le viol, le week end dernier, d’un militant LGBT algérien réfugié en France. "Le caractère homophobe ne fait aucun doute" selon SOS homophobie en région Paca.
Deux hommes ont été mis en examen et écroués, samedi 11 mars, à Marseille, pour la séquestration et le viol d’un militant LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) algérien réfugié en France. Ils sont poursuivis pour viol et séquestration et violences aggravées. (...)


Deux hommes ont été mis en examen et écroués à Marseille pour la séquestration et le viol, le week end dernier, d’un militant LGBT algérien réfugié en France. "Le caractère homophobe ne fait aucun doute" selon SOS homophobie en région Paca.

Deux hommes ont été mis en examen et écroués, samedi 11 mars, à Marseille, pour la séquestration et le viol d’un militant LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) algérien réfugié en France. Ils sont poursuivis pour viol et séquestration et violences aggravées. "Le caractère homophobe ne fait aucun doute", selon la déléguée de SOS Homophobie en région Paca, Véronique Godet, mais le parquet n’a pas retenu cette qualification.

La victime, Zak Ostmane, pense avoir été droguée vendredi 3 mars, dans un bar LGBT du centre de Marseille, selon son témoignage publié par La Provence, samedi. Le militant, dont le discernement était altéré selon ses propres termes, a suivi un homme dans un hôtel, où une autre personne les a rejoints. Il s’est évanoui après un premier coup de poing et n’a repris conscience qu’alors que les deux hommes le violaient.

"Punshing-ball"

L’agression, décrite par Zak Ostmane, qui dit avoir à un moment "été projeté contre le mur", a été extrêmement violente. "Ils se sont servis de lui comme d’un punching-ball", confirme Véronique Godet. Des photos de Zak Ostmane, le visage tuméfié, ont circulé sur Internet après l’agression. Pendant sa séquestration, l’Algérien, âgé de 35 ans, a pu observer ses agresseurs. Il a relevé chez l’un d’entre eux un accent anglais, chez l’autre un accent américain. Il a identifié l’un deux comme un légionnaire, l’autre comme un déserteur de la Légion étrangère.

L’agression de Zak Ostmane, qui a fui l’Algérie du fait de son militantisme LGBT, a pris fin dimanche matin après qu’il a aperçu des policiers à la fenêtre de la chambre d’hôtel, et attiré leur attention en criant. Les policiers l’ont secouru et arrêté les deux agresseurs.

Arrivé en France en 2014 comme journaliste freelance, Zak Ostmane milite au sein d’une association d’entraide pour les Maghrébins victimes d’homophobie, Shams France. Il a publié en 2016 un essai autobiographique intitulé "Genre interdit : nos années noires, entre totalitarime et obscurantisme. Mes luttes, ma liberté, mon exil". Il se décrit comme "un jeune bloggeur algérien, écrivain engagé pour le droit des minorités".

Avec france24.fr


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