La sécurité dans la région du Sahel se détériore de plus en plus depuis l’éclatement de la Libye en 2011, l’AQMI (Al Qaida au Magreb Islamique) au Mali en 2012, les Boko Haram au Nigéria.

Au cours de la communication sur le rétablissement de la paix et la sécurité dans la région du Sahel, le Président Paul Kagame du Rwanda est intervenu pour dire que beaucoup d’efforts ont été consentis par l’ONU, la région du Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad Niger, Burkina Faso) et par d’autres intervenants. Pour le Président Paul Kagame, "Les résultats attents ne sont pas atteints non pas parce que les moyens mis en oeuvre sont limités mais plutôt parce que ces moyens ne sont pas coordonnés ou menés solidairement"

"Pourquoi penser à la capacité de cinq pays du Sahel et que nous passons sous silence la capacité des pays de l’Union Européenne et celle de l’ONU dans cette lutte contre les jihadistes et autres extrêmistes ?", a-t-il dit reformulant autrement la question montrant que les pays de l’Union Européenne, la France et l’Allemagne principalement déversent plus d’argent que les pays du Sahel dans la lutte contre ces jihadistes pour ne pas atteindre les objectifs escomptés.

Réponse qu’il donne : Il faut que ces actions soient concertées et menées solidairement. D’autres personnalités africaines présentes à la conférence de Munich sont le Président burkinabe Roch Christian Kaboré, le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Mahamat Faki, le Ministre malien des Affaires étrangères Tieman Coulibaly. Du côté européen, on a noté la présence du Ministre hollandais de la défense Ank Bijleved.