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M23 en RDC : la CIRGL envoie une mission d’investigation en Ouganda

Redigé par Olivier Mukwaya
Le 1er mars 2017 à 02:49

Le mécanisme conjoint de vérification de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL) a lancé, à partir du 28 février, une mission d’investigation en Ouganda. Des sources à la CIRGL citées par radiookapi.net ont noté que cette mission du mécanisme conjoint de vérification est la deuxième après celle du début du mois, qui a conduit cet organe régional à Kishobo, Bihanga, Nakivale en Ouganda, et à Ishasha, Bunagana en RDC.
La première mission, ont-elles fait savoir, avait pour objectif (...)

Le mécanisme conjoint de vérification de la Conférence internationale pour la région des Grands lacs (CIRGL) a lancé, à partir du 28 février, une mission d’investigation en Ouganda. Des sources à la CIRGL citées par radiookapi.net ont noté que cette mission du mécanisme conjoint de vérification est la deuxième après celle du début du mois, qui a conduit cet organe régional à Kishobo, Bihanga, Nakivale en Ouganda, et à Ishasha, Bunagana en RDC.

La première mission, ont-elles fait savoir, avait pour objectif de vérifier la présence dans le camp de Kishobo d’une trentaine d’autres éléments de l’ex-M23 conduits par le lieutenant-colonel Ndayambaje Nyangara, alias Kipanga.

Une mission d’investigation du mécanisme conjoint de vérification de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIGRL) a débuté ce mardi 28 février en Ouganda.

Cette mission a pour objectif de vérifier le cantonnement à Mbarara d’une quarantaine d’éléments de l’ex-rébellion du M23 par les autorités ougandaises.

Il est, en effet, rappelé que des affrontements ont récemment opposé des combattants de l’ex-M23 aux Forces armées de la RDC dans le territoire de Rutshuru. L’armée congolaise a, lors de ces combats qui ont eu lieu la semaine dernière, chassé ces combattants de la colline de Songa dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu). Les fuyards se sont retrouvés en Ouganda où ont été cantonnés plusieurs autres membres de l’ancienne rébellion défaite en 2013 par l’armée congolaise appuyée par la Monusco.

Parlant de ces combattants dont la présence est soupçonnée sur le territoire congolais, l’ancien mouvement rebelle a affirmé qu’il s’agissait « des ex-combattants désarmés qui retournaient dans leur pays »

A Kampala, Bertrand Bisimwa le président du Mouvement du 23 mars a publié un communiqué dans lequel il affirme que les anciens combattants qui « retournent dans leur pays sont non armés » et n’ont « aucune intention de faire la guerre ».

Cependant, pour le gouvernement congolais, cette déclaration est considérée comme « un aveu de culpabilité des M23 » qui ont de nouveau envahi la RDC.

Sur terrain a Rutshuru, le calme s’est installé après que des ex-rebelles M23 ont perdu 16 de leur soldats tandis qu’une cinquantaine ont été capturés par l’armée congolaise.

À ce jour, on observe une accalmie dans cette zone de Rutshuru, frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda, où l’armée loyaliste ratisse le terrain.

Il y a eu contact et échange de tirs, confirme l’Officier Gullaume Njike porte-parole des opérations Sukola 2 dans la province du Nord-Kivu qui présente le premier bilan de ces affrontements.

Pour le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, l’un des experts présents à Nairobi lors des discussions en 2013, le gouvernement congolais n’avait jamais signé d’accord avec le M23, et n’a seulement fait que des déclarations.

Cantonnés depuis 2013 en Ouganda, la rébellion du M23 a été accusée par l’armée congolaise d’avoir tué trois militaires et pris en otage un autre après le crash de deux hélicoptères des Fardc le mois passé dans le territoire de Rutshuru.


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