Charles Taylor devra bien rester dans sa prison de Durham, au Royaume Uni.
Il avait été transféré en octobre 2013, après sa condamnation à 50 ans d’emprisonnement pour crimes contre l’humanité.

L’ex président du Libéria réclamait depuis plusieurs mois de pouvoir rejoindre la prison de Mpanga au Rwanda.

Visites impossibles
Sa défense justifiait cette demande par le fait que Charles Taylor ne pouvait pas recevoir de visites de sa femme et de ses trois dernières filles. Les services d’immigration britanniques refusent en effet de leur délivrer un visa, arguant qu’elles risquent de rester en Angleterre après leur visite.

Réponse du tribunal
Or la visite familiale fait partie des droits des détenus.
Cependant, le tribunal spécial a souligné qu’une assistance a été proposée à l’épouse de Taylor afin qu’elle renouvelle sa demande de visa, ce qu’elle aurait refusé.