Trois pays du Golfe viennent en aide à l’économie jordanienne

Redigé par IGIHE
Le 11 juin 2018 à 09:31

L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït ont accordé une aide de 2,5 milliards de dollars à la Jordanie, qui traverse une grave crise économique et sociale.
« A la lumière des liens fraternels étroits [...], il a été acté que les trois pays fourniront une aide économique à la Jordanie d’un montant total de 2,5 milliards de dollars », a indiqué l’agence de presse saoudienne SPA.
L’enveloppe, annoncée à l’occasion du sommet des quatre pays à La Mecque, comprend un acompte versé à la banque (...)

L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït ont accordé une aide de 2,5 milliards de dollars à la Jordanie, qui traverse une grave crise économique et sociale.

« A la lumière des liens fraternels étroits [...], il a été acté que les trois pays fourniront une aide économique à la Jordanie d’un montant total de 2,5 milliards de dollars », a indiqué l’agence de presse saoudienne SPA.

L’enveloppe, annoncée à l’occasion du sommet des quatre pays à La Mecque, comprend un acompte versé à la banque centrale de Jordanie, une garantie de la Banque mondiale, un soutien budgétaire sur cinq ans et le financement de projets de développement, selon l’agence.

La rencontre s’est déroulée à l’invitation du roi d’Arabie Salmane et en présence du roi Abdallah II de Jordanie et des dirigeants des Emirats et du Koweit.

Inquiétude et détermination

Pour Lori Boghardt, du Washington Institute for Near East Policy, « la rapidité et la vigueur avec laquelle les Etats du Golfe ont répondu est un témoignage très clair de leur inquiétude et de leur détermination à étouffer dans l’oeuf l’agitation en Jordanie », a-t-il commenté pour l’AFP.

« Ils font tout ce qu’ils peuvent pour empêcher un nouveau printemps arabe à leur porte », a-t-il estimé.

Réformes structurelles

La Jordanie, engagée auprès du Fonds monétaire international (FMI) à mener des réformes structurelles en échange d’un prêt de plusieurs centaines de millions d’euros, vient d’être secouée pendant une semaine par d’importantes manifestations contre des hausses de prix à répétition et un projet de loi fiscale.

Le mouvement de protestation populaire a conduit à la démission du Premier ministre. Pour calmer la rue, son successeur, qui doit encore former un gouvernement, a décidé de retirer le projet de loi controversé.

L’économie jordanienne traverse une période difficile —la Banque mondiale évoque une « faible perspective de croissance en 2018 », 18,5 % de la population est au chômage, et 20 % vit à la limite du seuil de pauvreté.

(avec AFP)


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