Le guépard mâle de six ans faisait partie d’un groupe de 12 félins importés d’Afrique du Sud en février dernier. La cause du décès n’est pas encore connue et fait l’objet d’une enquête.

En mars, une femelle guépard, importée de Namibie, avait succombé à une suspicion de maladie rénale.

La réintroduction des guépards en Inde avait été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme. L’espèce avait disparu du pays il y a 70 ans, et sa réintroduction représentait une avancée majeure pour la biodiversité locale.

En février, en plus des guépards sud-africains, huit autres de Namibie, dont cinq mâles et trois femelles, avaient été transférés en Inde.

Pour assurer leur acclimatation, les guépards ont d’abord été placés dans des zones contrôlées avant d’être relâchés dans la nature. Une équipe de vétérinaires et d’agents forestiers les surveille depuis lors pour s’assurer de leur bien-être.

Malgré les décès récents, des progrès ont également été réalisés dans la réintroduction des guépards en Inde. Le 29 mars dernier, une femelle guépard importée de Namibie a donné naissance à quatre guépardeaux.

Le ministre indien de l’Environnement, Bhupendra Yadav, s’est félicité de cette naissance, la qualifiant d’"initiative très importante".

Les guépards jouissent d’une grande importance culturelle en Inde, où ils sont mentionnés dans de nombreuses légendes.

Cependant, leur réintroduction ne va pas sans risques. Certains experts mettent en garde contre les dangers que représentent la compétition avec d’autres animaux pour les proies et les territoires, ainsi que la possible chasse par d’autres prédateurs.

Face aux défis que représente la réintroduction des guépards en Inde, les autorités et les experts doivent redoubler d’efforts pour assurer la survie et le bien-être de ces animaux majestueux, tout en veillant à préserver l’équilibre écologique et la biodiversité locale.