Jonathan Jacob Meijer, de nationalité néerlandaise, a été traduit en justice par la Fondation néerlandaise des donateurs. Celui-ci l’accuse d’avoir menti sur le nombre de ses dons de sperme. Depuis qu’il est devenu donneur en 2007, il a engendré un nombre impressionnant d’enfants.

En cas de violation de cette interdiction, Jonathan Meijer pourrait être condamné à payer une amende de 100 000 euros à chaque récidive.

Le tribunal a jugé qu’il était "suffisamment plausible" que cette situation ait ou puisse avoir des conséquences psychosociales négatives sur les enfants nés de ses dons. La juridiction a mentionné dans son jugement des problèmes psychologiques potentiels liés à l’identité et des craintes d’inceste pour acculer le donneur.

Meijer, qui a fait des dons dans au moins 12 cliniques, a été surnommé le "Starbuck néerlandais" par la presse.

En plus de l’interdiction des dons, il est également interdit au donnateur de sperme récurrent de communiquer, notamment en ligne, avec de futurs parents pour leur proposer de leur donner son sperme.

Ce cas s’inscrit dans une série de scandales liés à la fertilité qui ont éclaté aux Pays-Bas.

En 2020, un gynécologue a été accusé, post-mortem, d’avoir engendré au moins 17 enfants avec des femmes qui pensaient recevoir le sperme de donneurs anonymes.

Selon des médias britanniques, quand bien-même le quadragénaire serait sur une liste noire de donateurs, Jonathan Jacob Meijer aurait poursuivi ses dons à l’étranger, notamment au Danemark et en Ukraine.

Meijer habiterait actuellement au Kenya, d’où il emploierait l’alias Ruud sur le web.

Jonathan Jacob Meijer, géniteur de plus ou moins 600 enfants, donneur de sperme récidiviste, désormais interdit par un tribunal d'en faire