Qualifiée de "mine d’or" par les autorités locales, cette route est perçue comme un vecteur de commerce et de liens sociaux. Avant son amélioration, son absence constituait un obstacle majeur pour les réfugiés et les résidents de la région de Rwankuba.

Les travaux d’élargissement de la route, qui ont débuté en mai 2023, visent à y installer du bitume et devraient être achevés d’ici le 31 mai 2025, pour un coût total de plus de 16 milliards de francs rwandais. La ville de Karongi est reliée par une route bitumée, le Kivu Belt, qui connecte cinq districts de la province de l’Ouest.

Aline Nyirasingizwa, une résidente, a partagé son expérience : « Cela causait des accidents, et peu de véhicules l’empruntaient. Un trajet aller-retour de Bwishyura au camp coûtait 4000 FRW, et sous la pluie, pouvait grimper à 7000 FRW à cause de la boue. » Elle a également mentionné que l’état dégradé de la route engendrait des fossés, rendant le passage des véhicules difficile et dangereux, surtout après la pluie.

Jean Paul Nikobahora, conducteur de moto-taxi depuis 12 ans, a confirmé que l’état de la route entraînait des pertes financières, avec des pneus à changer plus de quatre fois par mois.

La maire de Karongi, Mukase Valentine, a souligné l’importance de cette route pour la communauté et a appelé les habitants à en prendre soin. « C’est une route située dans les collines. Nous demandons aux habitants d’enlever rapidement les débris après des éboulements pour préserver la route, car c’est un véritable atout pour notre région », a-t-elle déclaré.

Pour prévenir les dommages causés par l’eau, des systèmes de drainage seront également installés, assurant ainsi la durabilité de cette nouvelle infrastructure.

Les habitants de la route Bwishyura-Kiziba, reliant la ville de Karongi au camp de Kiziba sont optimistes quant à l’impact positif de cette infrastructure sur leur vie quotidienne.

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La maire de Karongi, Mukase Valentine, a souligné l’importance de cette route pour la communauté et a appelé les habitants à en prendre soin.

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Jean Paul Nikobahora, conducteur de moto-taxi depuis 12 ans, a confirmé que l’état ancienne de la route entraînait des pertes financières.