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Urgent

Plus de 39 hectares asséchés !

Redigé par Mutni
Le 12 janvier 2022 à 12:29

Dans le secteur de Nkombo du District de Rusizi, on parle d’une sécheresse dans l’île du fait que depuis la fin novembre de l’année dernière, les pluies de mousson se sont arrêtées. Les cultures qui y dominent dont le maïs et le soja y périssent.

Les habitants de l’île affirment que la récente averse torrentielle de la veille de Noël a également été inefficace car elle a révélé que le sol était trop asséché.

Uwera Yvette a déclaré à IGIHE que leur gagne-pain aujourd’hui n’est pas bon car toutes les cultures qu’ils avaient plantés ont taries dans les champs, ils n’ont rien récolté.

« La plupart d’entre nous avions planté du maïs, du soja, du manioc et des haricots, tous sont secs à présent ».

Selon Jean Baptiste Cikiriza, le maïs le plus touché par la sécheresse a été planté en terrasses horizontales. « Nous sommes reconnaissants au district de Rubavu de nous avoir fourni des haricots, des haricots et des pommes de terre, mais ce soutien n’a pas atteint tout le monde. Ce serait mieux s’il y avait un autre soutien à notre disposition.

Parmi les habitants qui y ont perdu leurs semences, ils disent que les terrasses autour du lac Kivu se sont asséchées donc que des systèmes d’irrigation soit mis en place pour éviter que cette perte ne se reproduise.

Ils ont également déclaré qu’il leur serait difficile de racheter des semences et d’autres produits de première nécessité afin de pouvoir les cultiver à nouveau à l’avenir, ils sollicitent l’aide du gouvernement.

Le maire adjoint du district de Rusizi pour le développement économique, Ndagijimana Munyemanzi Louis, dit qu’ils vont travailler avec la communauté pendant d’autres années et examiner comment irriguer les champs autour du lac Kivu.

"Nous avons convenu avec les autorités du secteur que nous cultiverons ces champs et y replanterons, comme les patates douces ou les légumes, car ils sont plus tolérants au soleil, et nous continuerons à chercher des moyens de les irriguer en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage et l’organisation RAB ", a-t-il précisé.


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