Archi-favori de l’élection à la présidence de l’UEFA, partisan de Platini, soutenu en sous-main par le président de la FIFA, la victoire d’Aleksander Ceferin, président de la Fédération slovène, élu à Athènes ce matin, n’a surpris personne. 42 voix à 13 face à son adversaire Michael van Praag, le règne du Slovène peut commencer. Qui est-il vraiment ? Ses idées, son programme… Portrait.
42 voix sur 55 et notamment celle de la Fédération française de football et de Noël Le Graët, qui a déclaré quelques minutes après l’annonce officielle, « fondé beaucoup d’espoirs sur Ceferin. Avec lui, on peut avoir une meilleure répartition à terme des revenus ».
48 ans, avocat polyglotte, Aleksander Ceferin, a démarré sa campagne le 8 juin et a rapidement bénéficié de l’appui des pays nordiques, de l’Italie, de la Turquie, de la Russie (en échange de deals un peu particuliers), de l’Allemagne et… de la France. Inconnu du grand public, le Slovène a été élu en grande partie grâce au soutien d’Infantino, l’ancien Secrétaire Général de l’UEFA et président de la FIFA, qui fait la « loi » sur le Vieux Continent.
Les contours de la relation entre l’Italo-Suisse et le nouveau président de l’UEFA, ont d’ailleurs été révélés par Le Monde et Rémi Dupré il y a quelques jours : « la campagne s’est animée, lundi 5 septembre, à la suite de la publication d’une enquête sur les liens troubles entre Ceferin et Gianni Infantino dans le magazine norvégien Josimar. Il y est détaillé comment le président de la FIFA s’activerait, dans l’ombre, pour faire élire le Slovène à la tête de l’UEFA. Censé rester à l’écart de cette bataille politique, le patron du foot mondial aurait orchestré en sous-main le lancement de campagne de Ceferin par l’entremise du Norvégien Kjetil Siem, devenu son “directeur de la stratégie“ à la FIFA. Cet intermédiaire aurait ainsi œuvré, fin mai, pour que les pays nordiques se rangent derrière le candidat. En retour, les dirigeants scandinaves auraient reçu la promesse de se voir confier l’organisation de l’Euro 2024 ou de l’édition 2028 ». Ceferin, un politique comme les autres, qui d’après nos sources, aurait d’ailleurs promis la vice-présidence de l’UEFA au président de la fédération suédoise…
Dans cette optique, est-il nécessaire d’évoquer son programme, soi-disant axé sur la transparence, le fait qu’il veuille introduire des limites de mandat pour le président de l’UEFA et les membres du comité exécutif ? « Mettre davantage l’accent sur le football féminin, la sécurité et l’intégrité, protéger le jeu, lutter contre les pratiques malveillantes comme le dopage et les paris illégaux, conduire l’UEFA vers davantage d’égalité entre les riches et les pauvres », tant de promesses qui ne seront certainement pas tenues.
Gianni Infantino a désormais l’UEFA sous contrôle, Ceferin, un président « marionnette », qui ne devrait d’ailleurs pas habiter à Nyon (siège de l’UEFA) mais plutôt diriger à distance à l’image d’un Johansson. La page Platini s’est définitivement refermée ce matin.
yahoo sport
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