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Urgent

Il exige du district réhabilitation de sa résidence détruite par les eaux pluviales

Redigé par IGIHE
Le 3 décembre 2019 à 10:09

Mme Pacifique Ingabire du quartier NyarucyaramoIII de Gahogo en ville de Gitarama/Muhanga accuse la Mairie du District Muhanga d’être la cause de la destruction d’une aile de sa maison emportée par le courant des eaux pluviales en cette saison d’abondance de pluies. Elle part du fait que la Mairie du District avait promis la construction d’un canal recueillant ces eaux jusque dans le marais en aval. Ce qu’elle n’a pas fait. Conséquence ? Les eaux de pluies sont sorties du lit de ce canal pour endommager sérieusement son habitation.

"Nous avons quitté notre maison pour louer une autre résidence. La maison détruite par les eaux de pluie, nous avions contracté un crédit bancaire pour la rénover. Vous comprenez combien notre perte est grande", a confié au journal Umuseke la dame Pacifique qui a acquis cette maison en 2017.

Mais tout est la faute de la Mairie qui, rapporte-t-on, creuse un canal recueillant les eaux de pluie mais ne finit pas ses travaux. Au fil des ans, non bétonné, le lit du canal s’étend s’approchant dangereusement des maisons d’habitations qu’elle détruit.

"Nous avons saisi en vain les instances de base du village au district. Rien n’y a fait. Cela fait cinq ans que nous réclamons que ce conduit d’eau soit réhabilité",se sont pliant à Umuseke les habitants de ce quartier.

Interrogé, le directeur des infrastractures de la Mairie de Muhanga, Onesphore Nzabonimpa, déclare que la Mairie a un plan de construction de 6 conduits d’eaux de pluie dans ce quartier. "Nous allons commencer par celui-là qui a endommagé la maison de cette mère", a-t-il confié ne précisant pas que celle-ci devrait bénéficier de compensations pour sa maison détruite.

"Toutes les habitations proches du tracé de ce conduit d’eaux ont tort de ne pas retenir les eaux de leurs toitures. C’est cela qui a endommagé ce conduit et donc de la résidence de cette mère", a dit la Maire de Muhanga, Jacquelin Kayitare montrant que ces habitants ne devraient pas nourrir de quelconque espoir de compensation au cas des incidents comme ceux de la dame survenaient.

"Et puis, nous avons trouvé que la plupart de ces habitations sont construites sur des sites à haut risque", a renchéri la Maire ne doutant pas un instant qu’il ressort de ses responsabilités de décider de la relocation de ces résidences.


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