« Interpetrol, l’affaire Luberski, cahiers ougandais : plus de 40 milliards de fbu partis en fumée »

Redigé par Arsène Mirango
Le 26 juin 2013 à 05:19

La Présidence de la République a classé sans suite le dossier « INTERPETROL », l’affaire « LUBERSKI contre l’Etat du Burundi » et le dossier « Cahiers Ougandais », alors que dans l’ensemble ils représentent pour l’Etat un manque à gagner de plus de 40 milliards de francs burundais. Le Président de l’OLUCOME (Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques) Gabriel Rufyiri s’est insurgé et a annoncé « sa ferme intention de saisir le Procureur Général de la République sur cette (...)

La Présidence de la République a classé sans suite le dossier « INTERPETROL », l’affaire « LUBERSKI contre l’Etat du Burundi » et le dossier « Cahiers Ougandais », alors que dans l’ensemble ils représentent pour l’Etat un manque à gagner de plus de 40 milliards de francs burundais. Le Président de l’OLUCOME (Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques) Gabriel Rufyiri s’est insurgé et a annoncé « sa ferme intention de saisir le Procureur Général de la République sur cette question ».

Rapport semestriel de l’olucome 2009

L’OLUCOME avait rendu public une liste de dossiers ayant causé de lourds préjudices à l’Etat, parmi lesquels les trois dossiers déjà cités. S’agissant du dossier INTERPETROL, l’Etat a perdu 32milliards, quant à l’affaire LUBERSKI, le manque à gagner est de 3milliards de francs burundais.

A qui profite ce classement sans suite ?

Le classement sans suite de ces dossiers montre aux yeux de tous que la volonté politique ne joint pas la parole à l’acte, dans la mesure où elle ferme les yeux sur des pertes financières que ne cesse de subir le trésor public au moment où le contribuable burundais croupit dans une misère sans nom. On est donc en droit de savoir à qui profite ce classement sans suite des dossiers qui prive le trésor public d’importants moyens financiers et sabote les efforts des contribuables déjà en difficultés.

Le Gouvernement aurait-il une réelle volonté d’éradiquer ces crimes de corruption, de malversations économiques ou se cache-t-il derrière des slogans telle que la tolérance zéro à la corruption et aux malversations économiques tout en consacrant l’impunité.

Rappelons que dans son discours du 31 Décembre 2007, le Président de la République avait promis de poursuivre ces dossiers pour décourager les auteurs de ces actes de corruption.


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