L’Est du Congo, un conflit qui divise

Redigé par IGIHE
Le 20 août 2013 à 03:14

Au cours du Conseil de sécurité des Nations Unies, réuni ce 19 août 2013 pour évoquer la nécessité de la protection des civils dans les conflits armés, la France a encore affiché son soutien ferme au récent mandat offensif de la MONUSCO au moment où les pays de la sous région privilégient une solution négociée en République Démocratique du Congo.
Prenant la parole devant le Conseil, Alexis Lamek, Chargé d’affaires assurant l’intérim de la France auprès des Nations unies a rappelé que la protection des (...)

Au cours du Conseil de sécurité des Nations Unies, réuni ce 19 août 2013 pour évoquer la nécessité de la protection des civils dans les conflits armés, la France a encore affiché son soutien ferme au récent mandat offensif de la MONUSCO au moment où les pays de la sous région privilégient une solution négociée en République Démocratique du Congo.

Prenant la parole devant le Conseil, Alexis Lamek, Chargé d’affaires assurant l’intérim de la France auprès des Nations unies a rappelé que la protection des civils doit être au cœur de l’action du Conseil de sécurité. Il explique que si la responsabilité première en matière de protection des civils incombe aux Etats, le Conseil et la communauté internationale ont un rôle fondamental pour veiller à ce que les Etats et les groupes armés non étatiques ne se dérobent pas à leurs obligations.

Ainsi, il saisit l’occasion pour témoigner son soutien au Conseil qui « a su accorder à la MONUSCO un mandat robuste pour soutenir les autorités nationales dans la lutte contre les nombreuses violations des droits de l’Homme commises à l’Est, notamment les violences sexuelles. » Il a souligné que dans l’Accord-cadre d’Addis Abeba, la résolution 2098 vise à fournir au chef de la mission tous les moyens nécessaires pour assurer la protection des populations civiles menacées par les groupes armés non étatiques. Il ajoute que cette résolution autorise notamment le déploiement d’une brigade d’intervention à même de conduire des actions offensives. En outre, Il a également mentionné que « la MONUSCO est chargée d’appuyer et de coordonner les efforts en matière de réforme du secteur de la sécurité (RSS) afin de permettre à la RDC d’assurer au plus vite la protection de ses populations avec sa propre force de réaction rapide. »

Cela au moment où les pays de la région ont déjà émis leur crainte au sujet du mandat offensif accordé à la MONUSCO. Ils évoquent le risque de voir la situation s’empirer avec l’usage de la force au moment où les négociations, seul canal pour une veritable sortie de crise dans ce conflit, avaient été relancées.


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