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Les coûts d’enterrement au cimetière de Rusororo inquiètent la population

Redigé par Olivier Kabalisa
Le 11 janvier 2012 à 06:55

Les salariés à faible revenu et les personnes vulnérables pour être plus précis ne sont pas à l’aise avec le frais tarifés par le cimetière Rusororo pour l’enterrement, citant que les prix des tombes sont inabordables.
Le cimetière de Rusororo a ouvert ses portes après que le cimetière de Remera communément appelé en kinyarwanda « Iwabo wa Twese » soit rempli et fermé, il y a de cela quelques mois seulement, ce qui signifie que Rusororo sert maintenant de lieu de sépulture de la plupart des habitants de la (...)

Les salariés à faible revenu et les personnes vulnérables pour être plus précis ne sont pas à l’aise avec le frais tarifés par le cimetière Rusororo pour l’enterrement, citant que les prix des tombes sont inabordables.

Le cimetière de Rusororo a ouvert ses portes après que le cimetière de Remera communément appelé en kinyarwanda « Iwabo wa Twese » soit rempli et fermé, il y a de cela quelques mois seulement, ce qui signifie que Rusororo sert maintenant de lieu de sépulture de la plupart des habitants de la ville de Kigali mais ces derniers se plaignent du prix qui leur refuse la chance de mettre au repos eternel leurs défunts.

Le cimetière a 12 hectares de terrain avec des tombes d’une profondeur de 1,4 mètre et les voies de 60 cm entre les tombes. Compte tenu de la grande taille de la sépulture, ceux qui vivent dans la pauvreté préfèrent être exemptés près de la tombe.

« J’ai une petite entreprise qui n’est pas tellement rentable, quand je me présente une des réunions d’inhumation, j’entends souvent des plaintes de la majorité sur les prix élevés de l’ossuaire de Rusororo, imaginez le prix le plus bas est de quinze mille francs rwandais (15.000Frw), seule la tombe, sans compté le prix du cercueil et des frais funéraires, notamment des fleurs pour la cérémonie, du ciment pour couvrir raffermir les sépulcres etc, vraiment c’est beaucoup pour les paysans, en tout cas le gouvernement devrait intervenir », a déclaré Jacqueline Nyiramana.

Selon le vice maire en charge des affaires financières dans le district de Gasabo, Jean-Claude Munara, a fait remarquer que les prix n’étaient pas exagérés et étaient semblables à des charges de l’ancien cimetière de Remera.

Toutefois, il a ajouté que les prix des tombes ne sont pas uniformes, elles partent de quinze mille francs rwandais (15 000Frw), en passant par cinquante mille francs rwandais (50000Frw), jusqu’à atteindre les six cents mille francs rwandais (600.000Frw).

« Nous avons mis les prix pour toutes les catégories de personnes et chacun a le droit de choisir où il se sent à l’aise, je ne pense vraiment pas que nous avons un gros problème ici, certaines personne pensaient peut être que le nouveau cimetière serait moins cher ou gratuit », a souligné le vice maire.


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