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L’opposition rwandaise incapable d’un débat politique sain dans l’arène politique rwandaise

Redigé par IGIHE
Le 13 mai 2020 à 12:41

Le vieux politicien Tito Rutaremara issu du FPR et dirigeant du Haut Conseil Consultatif National des Sages est l’invité de One Nation Radio en compagnie de l’Ambass. Vincent Karega en poste à Kinshasa et du Dr Emmanuel Nibishaka, DG adjoint de Rwanda Governance Board. Le débat tourne autour du visage affiché par l’opposition politique rwandaise.

"Ils tempêtent comme quoi ils veulent amener la démocratie au Rwanda. Pourtant, à y voir de près, on ne trouve pas ces idées démocratiques-là. Pr contre ils disent qu’ils veulent déposer le régime du FPR-Inkotanyi ou Paul Kagame", a lancé dans le débat le vieux Tito Rutaremara lançant des flèches à certains rwandais qui disent avoir fondé des partis politiques en Occident, des partis qui promeuvent la haine ethnique contre les Batutsi.

Le Vieux politicien Tito Rutaremara, Président du Conseil Consultatif National des Sages

Il est regrettable de voir une certaine face des Rwandais de la diaspora qui ternissent l’image de leur pays dans la Communauté internationale tout en visant leurs intérêts égoistes. Souvent la recherche de ces intérêts individuels les oblige à adopter une attitude haineuse contre le Rwanda. Pour cela, ils salissent l’image dynamique du Rwanda et promeuvent le mensonge. Toutes les réalisations positives du Régime actuel sont tournées au négatif.

"Prenez ceux-là qui devisent et se promettent de revenir tuer les Batutsi, ils ne comprennent pas que cette démarche politique est criminelle. Ce qui est aberrant, c’est cque ce sont ceux-là qui disent lutter pour eux. Ce sont les Kayumba (Nyamwasa) et les autres. Ils disent qu’eux, ils ne peuvent pas tuer les tutsi et pourtant ils se coalisent avec les autres (les génocidaires)", a dit Rutaremara avant de décrire dans le détail cette opposition politique.

"il y a parmi eux ceux qui fondent des partis politiques alors qu’au départ pour l’exil, ils étaient des voleurs. Ceci veut dire que parvenu au pouvoir, ils ne feront que voler le patrimoine public. En principe, de telles personnes ne devrait pas être acceptées en politique. A tous ceux-là de la dite opposition, je n’ai jamais vu au mins un seul qui a un sérieux projet de société. Celui qui dit avoir fondé son parti pour déposer le FPR, il clame que c’est pour faire partir Kagame.
Dans leurs réunions de parti, un leitmotiv revient : ’Je veux chasser tel du pouvoir...’ Tous leurs projets de société reviennent à cette idée lancinante. En ces temps-ci, la carte qu’ils brandissent est ...’Je veux contruire la démocratie’ mais en réalité ils veulent voir le temps passer"

Ambass. Vincent Karega, Ambassadeur du Rwanda à Kinshasa

Le Dr Emmanuel Nibishaka a mis plutôt le doigt dans la plaie. Il a énuméré ces mouvements terroristes pour leur refuser le qualificatif de mouvements politiques.
"Ces FDLR qui se coalisent avec les RNC ne constituent pas l’opposition rwandaise. Il faut leur chercher un autre qualificatif. Ce sont plutôt des groupes terroristes au vu des activités qu’ils entreprennent. En principe s’ils voulaient viser la montée au pouvoir au Rwanda, ils viendraient faire enregistrer leurs ailes politiques. Par la suite ils oublieraient d’autres pratiques violentes et adopteraient une lutte pacifique pour e pouvoir sans troubler l’ordre et la sécurité sociale", a dit le Dr Emmanuel Nibishaka qui observe qu’ "à ce jour, aucune personnalité de cette opposition n’a essayé de faire enregistrer son parti".
"Une fois le dossier transmis, nous analysons les CV des fondateurs. Et la plupart d’entre eux se disqualifient par le fait qu’ils ont fui la justice. D’autres ce sont les membres du RNCet vous savez bien qu’ils sont recherchés par la justgice. Ceux des FDLR, sont des criminels de génocide des Tutsi qu’ils ont commis en 1994", a ajouté Nibishaka.
Intervenant au débat, l’ambassadeur Vincent Karega trouve que leur plainte selon quoi on ne leur a pas donné un espace de débat politique est faussée car outre qu’ils apportent les idées destructrices, leur démarche antidémocratique est celle de ’Ote-toi-Que-Je-M’y Mette’.

Dr Emmanuel Nibishaka, DG adjoint de RGB/Rwanda Gouvernance Board

"Le Rwanda a eu le malheur d’avoir de tels aventuriers. En effet, la plupart d’entre eux n’ont pas des idées contructives. Ils ont atterris là en quête d’intérêts individuels. Ils se sont mués en des mécontents. Ils n’ont pas peur de recourir à toutes les méthodes y compris les plus violentes, insécurisantes pour arriver à leurs fins égoistes", a dit Karega trouvant qu’ils se sont bousculés en Occident où, pour y vivre, clament que l’espace politique est fermé, qu’il y a beaucoup de partis politiques mais que les politiciens en place ne se font pas des accrochages verbaux ni ne se lancent des chaises à la figure. Ils décident que pour cela, il n’y a pas d’opposition dans le pays.

Pour rappel,le Rwanda compte onze partis politiques officiellement agréés dans le pays. Tous ont gagné au moins un siège au Parlement rwandais au cours des récentes élections générales de 2018.


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