S’agissant de la crise qui sévit à l’Est de la République Démocratique du Congo, la Belgique s’est illustrée par une posture résolument hostile au Rwanda, mobilisant la communauté internationale contre lui par le truchement de mensonges éhontés et de falsifications érigées en instruments de manipulation. Non contente de travestir les faits à des fins malveillantes, elle s’emploie à entretenir un climat de défiance et à alimenter des actes de nature à compromettre la stabilité du pays.

L’histoire, témoin implacable des exactions du passé, enseigne que c’est la Belgique qui, dans sa politique coloniale, a instillé et entretenu le divisionnisme au Rwanda, nourrissant ainsi les germes des tragédies qui ont marqué le destin de la nation rwandaise, tant avant qu’après l’accession du pays à l’indépendance. Aujourd’hui encore, la Belgique demeure un sanctuaire pour les forces négatives qui, depuis l’étranger, orchestrent des velléités de déstabilisation à l’encontre du Rwanda.

Face à cette situation intolérable, le Rwanda prend acte et affirme, avec fermeté, son engagement indéfectible à défendre ses intérêts vitaux et à préserver la dignité de son peuple. En conséquence, et conformément aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, le gouvernement rwandais enjoint aux diplomates belges de quitter le territoire national dans un délai de quarante-huit heures.

Cette décision souveraine témoigne de la volonté du Rwanda de ne transiger ni sur sa dignité ni sur sa sécurité, et de répondre avec la plus grande rigueur aux manœuvres de ceux qui, tapis dans l’ombre de leur passé colonial, s’acharnent à entraver son essor.

Le gouvernement vient d’annoncer la rupture immédiate de ses relations diplomatiques avec le Royaume de Belgique