S’exprimant lors d’une interview sur la plateforme X, Rutaremara a rappelé les jours sombres qui ont suivi le génocide contre les Tutsis, une période où le pays était en ruines sous tous ses aspects, nécessitant de repartir de zéro pour sa reconstruction.
Le 4 juillet 1994 marque la fin du génocide, grâce à l’intervention des forces du FPR, mettant fin à des mois de massacres ayant coûté la vie à plus d’un million de personnes.
Cependant, stopper le génocide n’était que la première étape ; le pays était à rebâtir, tant sur le plan physique qu’humain. Les infrastructures étaient détruites, et l’économie, anéantie.
Rutaremara souligne que le processus de reconstruction s’est appuyé sur un espoir inébranlable, forgé par les expériences antérieures du FPR et de ses membres, qui avaient déjà surmonté de nombreux défis. Malgré l’ampleur des destructions, la conviction que le pays pouvait être reconstruit était forte.
"Nous avions l’habitude de construire, mais nous ne pensions pas que nous devrions recommencer à partir de rien", explique-t-il. Cette résilience et cette détermination ont été cruciales dans les efforts de reconstruction du Rwanda.
Le processus n’a pas été sans défis. Comme le précise Rutaremara, tout devait être reconstruit à partir de moins que zéro. Mais l’esprit de sacrifice et la solidarité du peuple rwandais, y compris les contributions des membres du FPR et des citoyens ordinaires, ont insufflé l’espoir nécessaire pour entreprendre cette tâche monumentale.
L’objectif de sécuriser le pays et d’unifier les Rwandais a également joué un rôle clé dans la mobilisation des efforts de reconstruction.
"Lorsque vous atteignez le fond et que vous réalisez que vous devez agir, cela vous motive à travailler plus dur pour atteindre vos objectifs", ajoute Rutaremara.
Cette mentalité a été essentielle pour surmonter les obstacles rencontrés lors de la reconstruction du pays.
Selon Rutaremara, si la présidence du président Kagame avait commencé plus tôt, la vitesse de reconstruction et de développement aurait été encore plus rapide.
C’est sous sa direction, à partir de 2000, que le Rwanda a commencé à montrer des signes tangibles de progrès.
Pour Dr Ismael Buchanan, expert en politique, cette reconstruction n’était pas le fruit du hasard mais le résultat d’efforts conscients et délibérés, confirmant que reconstruire le Rwanda à partir de zéro n’était pas une hyperbole mais une réalité palpable, témoignage de la résilience et de la détermination d’un peuple uni.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!