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Quantum cite le Rwanda pour son amélioration de l’industrie touristique

Redigé par IGIHE
Le 24 avril 2017 à 01:08

Le cabinet indépendant de recherche Quantum Global Research Lab vient de publier son classement des 54 pays d’Afrique selon leur attractivité en termes d’investissement. Découvrez-en les dix premiers.
L’Africa Investment Index, (l’indice de l’investissement en Afrique du cabinet indépendant de recherche Quantum Global Research Lab) vient de paraître. Visant à fournir aux investisseurs intéressés, une sorte de guide sur les marchés les plus attractifs à court et moyen terme, l’indice est déterminé sur (...)

Le cabinet indépendant de recherche Quantum Global Research Lab vient de publier son classement des 54 pays d’Afrique selon leur attractivité en termes d’investissement. Découvrez-en les dix premiers.

L’Africa Investment Index, (l’indice de l’investissement en Afrique du cabinet indépendant de recherche Quantum Global Research Lab) vient de paraître. Visant à fournir aux investisseurs intéressés, une sorte de guide sur les marchés les plus attractifs à court et moyen terme, l’indice est déterminé sur la base d’indicateurs macroéconomiques et financiers et des indicateurs Ease of Doing Business Indicators (DBI) du Groupe de la Banque mondiale.

Du point de vue global, des pays comme le Rwanda et Swaziland, bien qu’absent des top 10, notent les auteurs, ont considérablement amélioré leur attractivité au cours de ces trois dernières années.

1. Botswana

Cette économie africaine dont on n’entend pas beaucoup parler dans l’actualité mène son leadership en silence. Déjà apparue récemment dans plusieurs classements de distinction tels que les destinations touristiques les plus compétitives (3ème), les pays les plus prospères d’Afrique en 2016 (3ème), les meilleurs élèves de la liberté économique sur le continent (5ème) les pays africains où il faut entreprendre en 2017 (2ème), pour ne citer que cela, le Botswana est à présent le pays le plus attractif en termes d’investissements dans l’AII.

2. Maroc
Il faut remonter au nord de la carte du continent pour retrouver le deuxième pays le plus attractif pour les investissements : le Maroc. Le royaume chérifien, selon le rapport, démontre d’une forte capacité à maîtriser ses facteurs risques, notamment le ratio des comptes courants ou encore la couverture des importations. Il fait également bonne figure quant aux facilités offertes pour la gestion des affaires.

3. Egypte

A des milliers de kilomètres de là, mais toujours au nord, L’Egypte. C’est le numéro trois du classement. Le pays d’Abdel Fattah al-Sissi fait la différence quand il s’agit de croissance de la taille du PIB, la taille de la population, la liquidité du taux d’intérêt réel, et les facilités d’entreprise.

4. Afrique du Sud

L’Afrique du Sud, deuxième plus large économie du continent, arrive quatrième dans ce classement, et se démarque au niveau du facteur croissance de la taille du PIB, les facilités d’entreprise, ainsi que le facteur démographique lié à la taille de la population.

Dynamique globale et pays à la traîne

« Malgré les défis externes considérables et la chute du prix du pétrole, de nombreux pays africains manifestent une volonté accrue d’assurer leur croissance durable en diversifiant leur économie et en introduisant des politiques favorables pour attirer les investissements étrangers », a commenté le Directeur de Quantum Global Research Lab, Mthuli Ncube, soulignant l’exemplarité du Botswana. « Son emplacement stratégique, sa main d’œuvre qualifiée et son environnement politique stable ont attiré l’attention des investisseurs internationaux et ont donné lieu à un important afflux d’IDE ».

En revanche, certains pays restent encore à la traîne et le fait les plus emblématique pour ceux occupant le dernier pallier du tableau : la Somalie, l’Erythrée, la République centrafricaine, le Sud-Soudan, la Sierra Leone, le Liberia, le Malawi, la Guinée équatoriale, la Gambie et Madagascar. D’après Mthuli Ncube, la capacité de l’Afrique à offrir de grosses opportunités d’investissement dans les secteurs autres que les matières premières tels que les services financiers, la construction ou la fabrication rend urgentes « les réformes structurelles et une plus grande participation du secteur privé [...] pour libérer le véritable potentiel de l’Afrique ».


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