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Les Victimes déclarées exécutées par HRW ; choquées mais très en vie

Redigé par IGIHE
Le 18 octobre 2017 à 12:43

Après le récent rapport de HRW/Human Right Watch de juillet 2017 qui visait les services de sécurité rwandais d’assassinat de sujets rwandais ; certains sujets déclarés morts ont décidé de porter plainte contre les fausses allégations.
En juillet de cette année, le groupe de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a publié un rapport intitulé « Tous les voleurs doivent être tués » ; alléguant l’exécution de quelques dizaines de Rwandais dans les districts de Rubavu et de Rutsiro.
Le rapport (...)

Après le récent rapport de HRW/Human Right Watch de juillet 2017 qui visait les services de sécurité rwandais d’assassinat de sujets rwandais ; certains sujets déclarés morts ont décidé de porter plainte contre les fausses allégations.

En juillet de cette année, le groupe de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a publié un rapport intitulé « Tous les voleurs doivent être tués » ; alléguant l’exécution de quelques dizaines de Rwandais dans les districts de Rubavu et de Rutsiro.

Le rapport allégue que certaines personnes ont été tuées parce qu’elles étaient soupçonnées voleurs, trafiquants de drogue, d’avoir traversé illégalement la frontière, pêcheurs illégaux, entre autres.

Le rapport souligne également que certaines victimes ont été tuées par l’armée, la police, les forces de réserve et le DASSO tandis que d’autres ont été tuées par des individus sur ordre des autorités locales.

Cependant, environ sept personnes déclarées exécutées dans le rapport de HRW étaient tres vivantes et en bonne santé, y compris Majyambere, Tharcisse Nsanzabera, Daphrose Nyirabavakure, Jovan Karasankima, Elias Habyalimana, Donath Nzamwitakuze, Sibo et Emmanuel Hanyurwabake.

"C’est assez choquant, dérangeant et malheureux d’entendre cela, parce que je ne connaîtrais jamais la personne derrière ce genre de mensonges."

"Je ne comprends pas pourquoi quelqu’un prétendrait que j’avais été abattu par des organes de sécurité qui ont tant fait pour rétablir la paix et la stabilité dans le pays. Qui suis je ? Pourquoi le gouvernement tuerait-t-il un fermier ordinaire vivant dans la partie la plus reculée du pays ?"

Il a déclaré qu’il porterait plainte devant les tribunaux contre quiconque aurait fait des revendications aussi scandaleuses sur sa personne.

Ses sentiments sont partagés par plusieurs autres personnes qui ont été signalées mortes par Human Rights Watch.

Pélagie Nikuze est une mère de deux enfants et épouse d’Elias Habyalimana, qui figurait également parmi ceux qui auraient été exécutés par le rapport de HRW.

"Ils m’ont interrogée sur les activités de mon mari au lac Kivu et je leur ai dit que mon mari ne s’en est jamais occupé et qu’il n’est même pas dans le pays", raconte Nikuze lors de sa rencontre avec les chercheurs du CNDH/Commission Nationale des Droits de l’Homme.

Dans sa discussion avec les officiers de la commission, Nikuze a dit que son mari était vivant et poursuivait ses études en Belgique et n’a pas été tué.
Apparemment, son mari faisait partie des pêcheurs tués parce qu’ils utilisaient des filets de pêche illégaux, ce que Nikuze a renié.

"Mon mari n’a aucun engagement lié à la pêche au lac Kivu, il a obtenu une bourse d’études et poursuit actuellement ses études en Belgique.

Une résidente de la cellule de Nyarubuye dans le district de Rutsiro a déclaré qu’elle était venue au quartier général de la CNDH à Nyarutarama, dans le district de Gasabo, sous les instructions de son mari.

"En fait, j’ai eu connaissance des spéculations sur la mort présumée de mon mari après qu’il ait rendu visite à la famille et qu’il soit retourné en Belgique."

Elle a appelé les autorités à veiller à ce que ceux qui ont formulé les allégations non fondées soient traduits en justice.

Après une enquête médico-légale sur les allégations de HRW, Madeleine Nirere, présidente de la CNDH/ Commission Nationale des Droits de l’Homme, a annoncé les conclusions de la commission étaient absurde. Elle a déclaré que même si l’organisme américain avait le droit de faire rapport sur les droits de l’homme, elle n’avait pas le droit de publier des fausses allegations.

« Nos enquêtes n’avaient pas l’intention de renier le rapport de HRW, mais plutôt de découvrir l’authenticité de ces plaintes et si la justice avait été rendue aux victimes et à leurs familles », a-t-elle déclaré.

Outre les sept personnes signalées mortes mais toujours en vie, les conclusions de la commission nationale des droits de l’homme révèlent que le rapport de HRW fait état d ’« erreurs majeures », notamment d’erreurs dans les noms, ce qui affaiblit davantage sa crédibilité.

Pélagie Nikuze a déclaré que son mari est encore en vie et qu'il poursuit ses études en Belgique
Tharcisse Nsanzabera encore sous le choc d'être déclaré mort, alors qu'il est encore en vie

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