Lors d’une interview qu’il a accordé à la TV5 monde, Lutundula a rappelé que bien que la RDC soit prête à collaborer avec la communauté internationale et les pays voisins pour désarmer les FDLR, elle ne prendra pas les armes contre ce groupe.

« Ce n’est pas notre responsabilité d’aller affronter les FDLR », précise Lutundula.

Le ministre a également réagi aux commentaires de Macron, qui a exhorté le président congolais Félix Tshisekedi à prendre des mesures plus assertives contre les FDLR lors d’une conférence de presse à Paris.

Macron a souligné l’importance de la lutte contre ce groupe armé, impliqué dans de nombreux conflits et violences dans la région.

Lutundula a souligné que les résolutions de Luanda et les conventions internationales proposent des solutions pacifiques telles que le rapatriement volontaire et le désarmement, plutôt que des actions militaires directes.

"Nous avons toujours déclaré que la RDC à s’associer à toute initiative qui tendrait à démanteler le FDLR, et c’est pour cela que nous venons de soumettre au président angolais un plan de démantèlement des FDLR que nous allons discuter d’ici le 10 ou le 11 Mai 2024 avec le Rwanda sous la médiation, a ajouté Lutundula »

Cependant, les rapports des Nations Unies et d’organisations telles que Human Rights Watch attestent de la collaboration entre certains secteurs de l’armée congolaise et les FDLR.

Le général Christian Tshiwewe, chef d’état-major de l’armée congolaise, a lui-même reconnu cette collaboration dans des communications internes, exhortant à une cessation de ces alliances.

Le défi pour la RDC réside dans la gestion de ces groupes armés sans compromettre la sécurité ou la stabilité régionale. Les efforts pour un rapatriement volontaire ont été partiellement réussis, mais beaucoup restent réticents à retourner au Rwanda.

Lutundula a déclaré que le Rwanda a la principale responsabilité concernant les FDLR