Héroïne de la série Westworld, Evan Rachel Wood est l’une des voix de la communauté LGBT. Ouvertement bisexuelle, elle a récemment évoqué dans une interview à Rolling Stone une tentative de suicide commise à l’âge de 22 ans, "bizarrement, la meilleure et la pire chose qui me soit arrivée. Car elle a échoué", dit-elle. L’actrice rappelle que "près de la moitié des femmes bisexuelles ont songé ou tenté de se suicider. Plus que les autres, elles souffrent de troubles de l’humeur, de dépression et d’anxiété, une femme bisexuelle sur deux a subi des violences sévères de la part d’un(e) partenaire." Evan Rachel Wood en fait partie. Elle a été victime d’abus "physiques, psychologiques et sexuels" qui, il y a quelques années, l’ont donc poussé à tenter de commettre l’irréparable.
À l’origine, la comédienne, aujourd’hui âgée de 29 ans, n’avait pas souhaité s’épancher davantage sur le sujet. Elle avait malgré tout envoyé un mail au magazine dans lequel elle précisait que, oui, elle avait été violée à deux reprises quand elle était plus jeune "par un homme avec qui j’étais en couple, puis une autre fois par le propriétaire d’un bar. Je ne pense pas que nous vivons à une époque où les gens peuvent rester silencieux plus longtemps. Pas quand on voit l’état de notre monde, avec sa bigoterie flagrante et son sexisme", ajoutait Evan Rachel Wood. Son courrier, elle l’avait envoyé au lendemain de l’élection présidentielle américaine.
"Je suis toujours debout. Je suis vivante. Mais je ne vais toujours pas bien"
Aujourd’hui, "étant donné que tout le monde est au courant", Evan Rachel Wood a décidé d’aller un peu plus loin en publiant sur Twitter la copie intégrale de la lettre qu’elle avait fait parvenir à Rolling Stone. Sans citer les noms de ses agresseurs. "Je suis toujours debout. Je suis vivante. Je suis heureuse. Je suis forte. Mais je ne vais toujours pas bien, dit-elle. (...) Un traumatisme de quelques minutes peut devenir le combat de toute une vie pour s’en remettre. (...) La première fois, je n’étais pas certaine que cela pouvait être considéré comme un viol. Et si on allait me croire. La seconde fois, j’ai cru que c’était de ma faute, que j’aurais dû me battre, mais j’avais peur. C’était il y a très longtemps et, évidemment, désormais je sais que je n’y étais pour rien et que ce qui s’est passé n’était pas normal. Tout cela s’est passé avant ma tentative de suicide et je suis certaine que cela a été un facteur. Voilà, vous savez tout", conclut la jeune femme.
Avec grazia.fr
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